Fiche de l'exposition

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Renato Guttuso. Il Realismo e l’attualità dell’immagine

Musée archéologique régional
27 Mars 2013 - 22 September 2013
Horaire : du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h
Fermé le lundi


Comizio di quartiere, 1975

Comizio di quartiere, 1975

Case di Palermo, 1976

Case di Palermo, 1976

Edicola, 1965

Edicola, 1965

Natura morta con lampada, 1940-1941

Natura morta con lampada, 1940-1941

Oggetti, 1963

Oggetti, 1963

I tetti di via Leonina con rampicante. 1962-64

I tetti di via Leonina con rampicante. 1962-64

Natura morta con caffettiera, 1961

Natura morta con caffettiera, 1961

 
Mardi 26 mars 2013, au Musée Archéologique Régional, situé place Roncas à Aoste, a été inaugurée l’exposition Renato Guttuso. Il Realismo e l’attualità dell’immagine, réalisée par l’Assessorat de l’éducation et de la culture et conçue par Flaminio Gualdoni et Franco Calarota.
Il s’agit de la première exposition anthologique consacrée à Renato Guttuso (1912-1987) en Vallée d’Aoste. Figure de proue du panorama artistique du vingtième siècle, Guttuso réélabore dans sa peinture des inspirations de matrice expressionniste et des suggestions de l’art populaire de sa terre d’origine, la Sicile, auxquelles il faut ajouter l’influence du cubisme de Picasso, qu’il connaît personnellement depuis 1946.
Dans les salles du Musée Archéologique Régional, le public pourra découvrir une sélection de quarante œuvres essentielles de Guttuso : des huiles, des œuvres sur papier et des œuvres graphiques qui vont des natures mortes de la fin des années 30 et des premières années 40 à la dramatique Partigiana assassinata de 1954, de l’interprétation visionnaire du Bambino sul mostro, de 1966, à l’épique Comizio di quartiere, de 1975.
Les œuvres d’art exposées, provenant de collections privées et du MART, Musée d’art moderne et contemporain de Trente et de Rovereto, expriment les thèmes typiques élaborés par l’artiste avec une grande liberté d’imagination et une remarquable originalité de solutions, des paysages urbains aux sujets sociaux. Grâce à un parcours d’exposition bien structuré, le visiteur pourra nouer un dialogue avec l’œuvre d’un créateur qui recherche la vérité justement dans la relation avec son public.
Flaminio Gualdoni écrit dans l’introduction du catalogue : « Alors que l’idéologie de l’avant-gardisme à tout prix cède le pas à des réflexions mûries sur le deuxième après-guerre, le choix âpre de Guttuso – une aristocratie formelle et attentive, à la fois, aux raisons essentielles de la communication – nous confirme que le sens de l’histoire peut être une continuité et non pas une rupture, un renouvellement de la substance du regard et non pas de l’apparence. Bref, il s’agit de replacer l’homme au centre du discours et de ne pas se borner à l’art pour l’art ».
Dès la moitié des années 30, le choix artistique de Renato Guttuso est clair, au nom d’une figuration qui, d’une part, récupère de manière critique l’identité ancienne de la peinture, avec sa capacité de devenir récit et emblème et, de l’autre, devient le miroir critique d’un rapport intense, lucide et en même temps dramatique avec l’histoire.
« Je voudrais arriver à une totale liberté en art, liberté qui, comme dans la vie, se trouve dans la vérité », écrit Guttuso. Et encore : « Le rapport avec les choses a toujours compté pour moi. Trouver, ou croire trouver ce rapport (certes, ni stable ni fixe) a signifié, en quelque sorte, tenter de communiquer ce rapport. Il n’existe pas d’art sans public ».
Cultivée et anti-intellectualiste à la fois, la peinture de Guttuso choisit des thèmes de genre – nature morte, portrait ou nu – et fusionne des registres qui vont de l’amour pour la Renaissance et le XVIIe siècle au tempérament du peuple, de la synthèse formellement forte à la narrativité, de la puissante évidence des choses à l’allégorie.
C’est aussi une participation au débat des avant-gardes, dont Guttuso est pleinement conscient tout en le regardant d’un point de vue qu’il revendique comme pleinement autonome.
Guttuso réfléchit sur l’expressionnisme, noue un dialogue serré avec Picasso et avec ses synthèses foudroyantes et polémique avec le désengagement éthique des mouvements qui lui sont contemporains, car pour lui la réalité « c’est un compte-rendu de ce qu’est la réalité, de ce qui est propre à l’homme ».
Ouverte jusqu’au 22 septembre 2013, l’exposition est assortie d’un catalogue bilingue (italien/français) édité par Silvana Editoriale, qui reproduit toutes les œuvres exposées et réunit des textes signés Franco Calarota, Daria Jorioz et Flaminio Gualdoni, et est vendu au prix de 28 euros.

Billets : plein tarif, 5 € ; tarif réduit, 3,50 € ; membres du TCI, 50% de réduction ; entrée libre pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans.
Billet couplé avec l’exposition « Pepi Merisio. Il gioco » au Centre Saint-Bénin : abonnement plein tarif, 6 euros ; tarif réduit, 4 euros.
Horaire: Mardi - Dimanche de 10h à 18h. Fermé le Lundi.

Pour tout renseignement complémentaire :
Assessorat de l’éducation et de la culture
Service des expositions : tél. 0039 0165 274 401
Courriel : u-mostre@regione.vda.it
Internet : www.regione.vda.it




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