Les
bouleaux sont des arbres qui appartiennent à l’Ordre des
Fagales et à la famille des
Bétulaceae et ensemble au genre
Alnus forment la sous-famille des
Betuloideae.
Le genre «Betula» compte une quarantaine d’espèces diffusées dans l’hémisphère Nord entre le 30° et le 72° parallèle.
Ce sont des arbres qui aiment la lumière et ils forment des grandes forêts dans les régions du Nord Europe. En Italie vivent deux espèces:
Bétula pendula Roth et
Bétula pubescens Ehrart.
Au Val d’Aoste on trouve en nature la
Bétula pendula, que nous illustrons dans cet article, surtout dans la zone subalpine, dans les lisières des bois mélangée à d’autre espèces de feuillus pionnières, le noisetier, le tremble, le merisier.
Le
bouleau est appelè aussi
Bétula verrucòsa Ehrh à cause des verrues rèsineuses présentes sur ses rameaux ou
Bétula alba L à cause de son écorce de couleur blanchâtre.
Dans notre patois le bouleau est nommé:
Biolla, Bioula, Biôla, Bieula (franco provençal),
D’bérchò (Gressoney),
D’birhu (Issime).
On rencontre souvent dans notre Région des lieux qui portent le nom des arbres. Les noms plus répandus en Vallée d’Aoste ce sont les lieux qui dérivent du bouleau, notamment «Biolley», «Biola», «Biolettaz», «Biolasse».
CARACTERISTIQUES BOTANIQUES DU BOULEAU
Le
Bouleau verruqueux (
Bétula pendula ou
Bétula verrucosa) est un arbre typique du nord de l’Europe occidentale et centrale, son aire s’étend jusqu’au Caucase et, en Asie, jusqu’à la Mongolie. Chez nous on le trouve soit dans la plaine que en montagne, il monte jusqu’à 2000 m d’altitude.
Le bouleau est une espèce de lumière et il résiste bien au froid.
Il est
précieux parce-qu’il pousse sur des sols acides et pauvres, sur des terrains sablonneux et colonise ainsi des terrains marginaux, il occupe rapidement les lieux dévastés par les feux de forêts. Il empêche ainsi l’érosion des sols par le vent et la pluie et le desséchage par le soleil, offrant une ombre bienfaisante à d’autres espèces émergentes.
Le bouleau ne tolère nullement l’ombre, ni pour germer, ni pour croître et s’épanouir.
La dispersion des semences est faite par le vent.
Les terrains préférés par le bouleau ce sont les terrains marginaux à la forêt et les sols acides.
On l’appelle aussi bouleau pleureur à cause des rameaux retombants, surtout sur les exemplaires âgés.
Il est une espèce à croissance rapide mais il ne dépasse presque jamais les vingt cinq mètres d’hauteur et 0,60 m de diamètre.
Il vit rarement plus d’un siècle.
Les principales caractéristiques botaniques sont les suivantes:
• Port: étalé, houppier de forme arrondie (ovoïde-aiguë), léger, avec beaucoup de rameaux longs et flexibles.
• Ecorce: très subtile dans les exemplaires jeunes, lisse, avec des lenticelles horizontales, de couleur blanc-argenté (à cause de grains de bétuline dans les cellules), elle se détache par petites bandes très fines.
• Feuilles: les feuilles sont petites (2-7 cm), alternes, parfois opposées, de forme triangulaire-arrondie, au bord doublement denté, attachées au rameau par un pétiole long, couvert de glandes résinifères. Les feuilles ont une couleur vert-luisant, glabre. En automne elles assument une couleur jaune vif de grand effet lumineux.
• Fleurs: les chatons mâles apparaissent à l’extrémité des rameaux déjà à l’automne et passent l’hiver (2-3 cm de longueur); au printemps ils vont s’accroître jusqu’à 3-6 cm, n’ont pas de pétiole (sessiles) e pendent du rameau.
Les chatons femelles, dressés sur les rameaux courts, se forment au printemps (avril-mai) avec l’apparition des feuilles. Suite à la pollinisation les chatons femelles deviennent pendant.
• Fruits: ce sont des petits cônes cylindriques à écailles minces trilobées; à maturité, été ou début de l’automne, il se désarticulent et libèrent des samares bordées d’une petite aile membraneuse. La germination des semis n’est pas élevée mais elle est favorisée par les basses températures.
• Rameaux: les rameaux principaux sont disposés de façon ascendante, les rameaux plus petits, de couleur brun et couverts de verrues résineuses blanchâtres, sont au contraire flexibles e pendants. Cette disposition accentue l’élégance et la légèreté de l’houppier du bouleau.
• Bourgeons: ont une forme ovoïde-conique, il sont petits, pointus et couverts d’écailles résineuses.
• Racines: le système n’est pas très profond mais il est bien développé et des racines verticales peuvent se développer en profondeur dans le sol.
• Bois: couleur blanchâtre, l’aubier n’est pas distinct, bien homogène, il n’a pas une grande conservation.
Du point de vue forestier le
bouleau est employé comme espèce de reboisement sur des éboulis et sur des terrains pauvres.
L’espèce est bien appréciée pour l’emploi d’ornement dans les parcs et jardins, planté en groupes vu la légèreté de son houppier.
L’élagage n’est pas bien supporté par le bouleau. L’espèce donne abri à plusieurs insectes et les fruits sont appréciés par les oiseaux.
Le
bois de bouleau a des excellentes propriétés mécaniques, son grain est fin et uniforme, par conséquent il est apprécié par les artisans pour la construction de sabots, d’échelles, pour des travaux de tournerie, des objets et des sculptures, des meubles, des panneaux de contreplaqué.
Les petits diamètres sont utilisés pour la pâte à papier.
Les bois de taille moyenne sont employés pour les ossatures des meubles, l’emballage, les articles de dessin.
Avec les jeunes rameaux les paysans réalisaient des balais rustiques pour l’emploi à l’étable.
Le bois de bouleau est aussi bien apprécié par les boulangers parce-qu’il brûle bien, ne produit que très peu de fumée et de cendre.
Dans les pays de l’Est Europe on utilisait l’écorce pour la fabrication de chaussures et de support pour l’écriture.
Egalement on l’employait pour produire une matière grasse pour conserver le cuir.
L’écorce du bouleau est étanche, par conséquent les Amérindiens l’utilisaient pour fabriquer des canots (canoë) ou bien pour conserver dans des fosses du terrain les aliments.
Les Amérindiens considéraient le bouleau «arbre sacré».
Le bouleau a aussi des importantes vertus médicales, diurétiques et pour les affections cutanées: les feuilles sont employées en infusion pour des raisons diurétiques, les bourgeons sont employés en décoction antirhumatismal. Les feuilles fraîches étaient employées en application externe contre la goutte, les rhumatismes, les maladies de la peau.
Dans les pays nordiques au printemps on récoltait la sève de bouleau pour en tirer le «vin de bouleau».
Le bouleau, d’un point de vue symbolique est le premier arbre du calendrier celtique et il symbolise la sagesse.
A cause de sa légèreté et de sa beauté le bouleau est utilisé dans ses différentes espèces comme arbre d’ornement dans les parcs et jardins.
Sont bien connus les «cultivars» suivants:
• le bouleau fastigié (Betula pendula «fastigiata») ayant un port en colomne;
• le bouleau lacinié (Betula pendula «dalecarlica») avec un port élégant et très élancé;
• le bouleau pleureur (Betula pendula «tristis» avec des branches retombantes.
Une espèce de bouleau employée dans les jardins est le bouleau de l’Himalaya (
Betula utilis), originaire des montagnes de l’Asie avec écorce très blanche et adaptée aux climats rudes.
Dida Bouleau atteint par des champignons de la Classe des Basidiomycetes
I TIPI FORESTALI DELLA VALLE D’AOSTA
Autori: Paolo Camerano, Pier Giorgio Terzuolo, Paolo Varese
Editore: Compagnia delle foreste S.r.l.
La Tipologia forestale è un modello di classificazione delle aree forestali che ha come .jpg)
obiettivo la definizione di unità flogistico-ecologico-selvicolturali da utilizzare per la conoscenza delle fitocenosi forestali, facilmente utilizzabile ai fini pratici per la definizione di interventi selvicolturali nella pianificazione forestale territoriale. Si tratta quindi di un sistema di classificazione con evidente scopo applicativo e, di conseguenza, semplificato da un punto di vista vegetazionale e arricchito di informazioni dendrometriche e gestionali.
Il testo, pubblicato dalla Direzione foreste dell’Assessorato agricoltura e risorse naturali, è il risultato di un lavoro svolto in collaborazione da tecnici regionali e professionisti incaricati della redazione dei piani di assestamento forestale a partire dall’anno 1998. Il lavoro è stato svolto nel quadro del progetto INTERREG IIA” Définition de politiques et outils de développement de la forêt de montagne” con un serrato confronto con i sistemi tipologici utilizzati per le realtà francesi e svizzere.