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En
Vallée d'Aoste
L'ESPERIENZA
DELL'ISTITUZIONE SCOLASTICA AOSTA 2
La Riforma
avviata nella scuola italiana con la L. 53/2003 introduce molteplici e
complesse dimensioni culturali ed organizzative che richiedono un attento
confronto ed una discussione critica da parte dei vari operatori scolastici.
Innanzitutto è importante definire e comprendere appieno il significato
originario dei concetti sottostanti al lessico pedagogico evidenziato
nel testo di legge, al fine di evitare errori di interpretazione che possano
condurre ad un eccessivo riduzionismo o ad enfatizzazioni estenuanti dei
reali significati delle innovazioni che si vogliono introdurre.
Nell'Istituzione scolastica Aosta 2, comprensiva di scuola dell'infanzia,
elementare e media, si è provveduto ad illustrare, nel mese di
giugno 2003, nei tre distinti Collegi di sezione, alcune delle novità
introdotte dalla Riforma. A causa dei molteplici stimoli pedagogici, culturali
e dell'incertezza sull'applicazione, si è ripresa e approfondita
la discussione all'inizio del nuovo anno scolastico.
Tra le attività di riflessione critica, confronto e discussione
programmate vi è, quindi, stata l'organizzazione di gruppi di lavoro
che hanno coinvolto l'intero collegio unitario, articolato per dipartimenti,
con il compito di sviscerare il senso di alcuni tra i concetti fondamentali
della Riforma. In particolare, si è discusso del Portfolio delle
competenze degli alunni e se ne sono analizzati vari esempi nell'intento
di ipotizzarne la finalità, i criteri di organizzazione e gestione,
l'utilità, il rapporto con gli altri strumenti di programmazione
e valutazione attualmente in vigore, la funzione di collegamento con le
famiglie degli alunni, ecc.
L'azione di confronto, l'impegno e la professionalità di alcune
docenti ha permesso la predisposizione di progetti per l'elaborazione
di bozze di Portfolio tendenti a tracciare in maniera agile e continua
il percorso educativo di un alunno di scuola materna e di scuola elementare
in due settori formativi importanti: l'informatica e l'inglese. Da tali
esempi, si dovrà partire per giungere alla predisposizione di un
dossier - possibilmente di tipo informatico - che possa documentare interventi
didattici, capacità, potenzialità di ogni singolo alunno,
esiti da conseguire e risultati ottenuti, osservazioni e suggerimenti
della famiglia.
È intenzione consegnare agli insegnanti che accoglieranno gli alunni
al momento del passaggio da un segmento scolastico al successivo, o anche
semplicemente da una classe all'altra, tutte le informazioni necessarie
a garantire il successo formativo dell'alunno, in quanto soggetto con
esigenze e potenzialità che coinvolgono ogni dimensione della personalità,
da quella cognitiva a quella emotiva, sociale, operativa, artistico-creativa,
ecc.
È intenzione verificare altresì sia le capacità di
autovalutazione degli alunni ed il livello di consapevolezza e motivazione
raggiungibili mediante un loro coinvolgimento costante e attivo nel percorso
di apprendimento e di crescita, sia il grado di partecipazione e collaborazione
con la famiglia, chiamata ad apportare il suo contributo per favorire
la conoscenza dei figli.
Si pensa, inoltre, che il Portfolio possa costituire uno strumento per
facilitare l'orientamento scolastico degli studenti, sostenendo i ragazzi
della scuola media nel delicato momento del passaggio al sistema di istruzione
superiore. In tale prospettiva anche tutti i Consigli di classe della
scuola media hanno avviato delle iniziative, finalizzate a individuare
gli strumenti e le risorse più efficaci per conoscere le attitudini,
le inclinazioni, gli interessi, le abilità e le competenze dei
ragazzi e per documentarne l'evoluzione ed i progressi dalla prima alla
terza classe.
Franca Fabrizio
QUEL
PORTFOLIO POUR ACCOMPAGNER LE PARCOURS DE L'ÉLÈVE ?
Pour aborder
le discours de l'élaboration et de la construction d'un
portfolio de l'élève, et donc de l'orientation
de l'élève et de la certification de ses compétences,
il faudrait avant tout avoir clairement en tête les éléments
que chaque institution scolaire devrait prendre en compte pour définir
le profil d'un élève à la fin de son parcours
à l'école secondaire, quelle que soit la filière
de formation choisie.
Le premier pas devrait être une réflexion sur la signification
des mots éducation et instruction car, trop souvent,
il est question d'une transmission aseptique de savoirs sans tenir
compte des effets sur le domaine affectif et sur celui des valeurs de
l'élève.
L'école a une mission éducative : elle participe à
la formation de la personne et du citoyen, comme peuvent et doivent le
faire la société, la famille, etc. L'opposition entre
éducation et instruction, malgré sa récurrence dans
le débat éducatif, n'a pas lieu d'exister. Il
est difficile de penser à une transmission de valeurs (éducation)
qui serait privée de quelques formes d'instruction.
Enseigner signifie alors transmettre des savoirs, sans négliger
des valeurs que les savoirs eux-mêmes véhiculent de façon
plus ou moins explicite, et en suivant l'évolution de la
personnalité des individus, tout en tenant compte des " aspects
cognitifs, affectifs - relationnels, ainsi que psychomoteurs ".
L'école devrait fournir au citoyen les instruments nécessaires
pour valoriser toutes les opportunités que la société
offre(1) dans la perspective " d'une éducation
tout au long de la vie ".
Or cette idée d'éducation se fonde sur quatre piliers
:
• apprendre à connaître, en associant une connaissance
générale suffisamment vaste au travail approfondi sur un
petit nombre de matières ;
• apprendre à faire, dans le but d'acquérir non
seulement une habileté professionnelle, mais aussi, d'une
manière plus large, la compétence de travailler en groupe
et de faire face à différentes situations informelles, liées
au contexte local ou national, ou formelles, comportant des stages en
alternance : école et entreprise ;
• apprendre à vivre ensemble, en développant une meilleure
compréhension de l'autre et une appréciation réciproque
;
• apprendre à être, de manière à développer
sa propre personnalité et à être capable d'agir
en affirmant progressivement ses capacités d'autonomie, de
jugement et de responsabilité personnelle.
Pour tracer un parcours pédagogique qui repose sur ces quatre piliers,
il faudrait envisager des activités didactiques ayant entre autres
des objectifs transversaux, reconnus et partagés, qu'on retrouve
dans les trois aires fondamentales de l'éducation que les
plus importantes taxonomies d'objectifs prévoient : aire
cognitive, avec des objectifs concernant, en synthèse, trois niveaux
(l'apprentissage mnémonique, l'interprétation
des données, la solution d'un problème ou l'élaboration
d'un sujet) ; aire affective, schématisée en trois
niveaux, réceptivité, réponse, intériorisation
; aire psychomotrice, divisée en trois niveaux : imitation, contrôle,
intériorisation.
Dans les établissements scolaires du second degré, une planification
rigoureuse des activités didactico-pédagogiques, en vue
d'atteindre des objectifs spécifiques aux domaines affectif
et psychomoteur, est rarement effectuée ; les établissements
les plus sensibles ont tendance à concentrer leur attention sur
le domaine cognitif ; la formation de la personnalité est parfois
laissée pour compte (2).
Les principaux aspects cognitifs qu'il serait fortement souhaitable
de prendre en considération et de développer chez les élèves
devraient être les suivants : la mémoire, en tant que capacité
de stocker et de garder des données et des informations, de façon
à pouvoir y faire recours quand cela est nécessaire ; la
compréhension, c'est-à-dire la capacité de
saisir la signification de mots, de concepts, de discours, de théorèmes,
etc., de façon rapide et efficace ; l'application, c'est-à-dire
la capacité d'appliquer convenablement des concepts, des
règles, etc., à un cas spécifique ; l'analyse,
la capacité de décomposer, dans ses différents éléments
constitutifs, un problème, un texte, etc., ayant un certain degré
de complexité ; la synthèse, la capacité de recomposer
l'essentiel d'un problème, d'un texte, etc., à
partir de ses éléments constitutifs ; le raisonnement inductif,
la capacité de remonter à une loi générale,
ou inversement, de faire écho à un cas particulier, à
une règle; le raisonnement déductif, la capacité
de suivre un processus logique, démonstratif ou argumentatif, en
explicitant les passages qui amènent à certaines conclusions,
en partant d'une ou de plusieurs prémisses générales
; l'évaluation, la capacité d'exprimer des jugements
motivés et circonstanciés.
L'action didactique nécessaire pour créer ce profil
cognitif devrait permettre aux élèves d'acquérir
toute une série de compétences fondamentales cohérentes
avec leurs profils éducatif, culturel et professionnel.
À cet égard il est utile d'essayer de définir
des compétences à acquérir pendant les deux premières
années de lycée, durant le " biennio ", et pendant
les trois années successives, c'est-à-dire durant
le " triennio ". Dans cette optique, le Conseil de classe
devrait s'appliquer à donner la priorité à
des compétences de type cognitif telles qu'observer et sélectionner,
structurer, généraliser et communiquer, permettant ainsi
à l'élève du " biennio " d'acquérir
des capacités de mémorisation, de compréhension et
d'application. Au " triennio ", les compétences
transversales visées, contribuant à compléter le
profil cognitif de l'apprenant, devraient alors être axées
sur les capacités d'analyse, de synthèse et d'évaluation.
Il est évident que chaque filière, chaque cours de formation
professionnelle, devrait donner la priorité à des disciplines
qui, par leurs contenus, sont appelées à mieux contribuer
à la définition du profil de sortie de l'élève,
en ne perdant pas de vue la formation professionnelle spécifique.
Les finalités de l'école moderne, qui a choisi d'être
une école de masse, ne sont plus centrées exclusivement
sur le concept de " discipline ", mais celui de " savoir
" a été introduit, sans que, pour autant, on ait renoncé
à faire entrer dans les différentes disciplines les expériences
et les notions. Pour avancer sur cette voie, il serait nécessaire
de créer et de garantir des espaces de dialogue entre les systématisations
formelles et les apprentissages informels. Pour ce faire, la planification
didactique pourrait utiliser le " curriculum " comme un outil
d'interaction entre les deux domaines, le formel et l'informel.
À titre d'exemple : dans le domaine des compétences linguistiques,
informatiques et mathématiques, il existe des cadres internationaux
de référence qui définissent les compétences
standard et les compétences de base ; ils peuvent être utilisés
dans un contexte scolaire en vue de créer des parcours didactiques
répondant aux exigences culturelles et formatives de la société
moderne (IALS International Literacy Survey, Cadre européen de
référence du Conseil de l'Europe, ECDL European Computer
Driving Licence).
Quand le profil de l'étudiant a été défini
d'une façon précise, à la sortie de son parcours
scolaire, il est important de trouver un instrument pour enregistrer les
étapes et les succès formatifs de l'" élève
compétent ".
La loi n°53 du 28 mars 2003, prévoit la création d'un
portfolio de l'étudiant, avec une section consacrée
à l'orientation et une autre à l'évaluation.
Ce nouveau document doit conjuguer les finalités concernant la
promotion de l'individu ainsi que la mise en valeur de ses compétences.
Il est prévu que ce portfolio accompagne l'élève
pendant tout son parcours de formation.
En outre, la réforme en cours prévoit de nouvelles modalités
de certification s'intégrant dans le processus de changement
dont l'origine remonte au projet d'autonomie des établissements
scolaires. Ce changement suppose une nouvelle interprétation du
rôle des Projets éducatifs d'établissement,
devenus ensuite " Piani dell'Offerta Formativa ". Le
POF est le document officiel qui décrit le projet d'établissement,
élaboré dans le but d'atteindre des objectifs éducatifs
et formatifs, en accord avec les indications nationales, contribuant à
tracer le profil éducatif, culturel et professionnel de l'élève.
Aujourd'hui, le POF représente le lien entre le Profil de
l'étudiant à la fin de son parcours de formation (PECUP)
et le portfolio, que l'assemblée de tous les enseignants
d'un établissement scolaire (Collegio dei docenti) a élaboré
en vue de restituer à l'élève une image positive
de sa personne et de son parcours scolaire.
Des prototypes de portfolio ont été élaborés
dans certains établissements scolaires qui sont particulièrement
sensibles au discours concernant la certification des compétences
et des savoirs acquis par les élèves. En particulier, à
l'Institution Scolaire d'Instruction Technique, Industrielle
et Professionnelle de Verrès et de Pont-Saint-Martin, des modalités
de certification de compétences sont expérimentées.
Le Livret de l'étudiant en est un exemple; il est conçu
pour la qualification professionnelle de premier niveau (Technicien) et
il accompagne l'élève tout au long de son parcours
éducatif (art. 7 du DPR 12 juillet 2000, n. 257).
Ce document repose sur une planification par unités capitalisables
de formation (UCF). Elle a concerné la filière professionnelle
des Techniciens des Industries Mécaniques de Pont-Saint-Martin.
Ce parcours a entraîné la mise en place de stratégies
didactiques destinées à permettre aux élèves
d'atteindre des compétences transversales fondamentales. Ces compétences
sont déclinées sur différents niveaux, et peuvent
être évaluées à travers des épreuves
objectives, des observations systématiques, des activités
en salle de classe et en atelier. Elles sont certifiées au même
titre que des compétences techniques et professionnelles spécifiques
acquises par les élèves.
En conclusion, pour arriver à une certification correcte des compétences,
en utilisant un portfolio, il est nécessaire de mettre au point
une planification didactique prévoyant, dans la mesure du possible,
l'articulation du curriculum en différentes activités
modulaires et en diverses unités formatives capitalisables ayant
un sens complet. Le PECUP sera donc le résultat d'un ensemble
cohérent d'unités d'apprentissage pouvant facilement
être l'objet d'une certification et susceptibles de
constituer un crédit formatif transparent, clairement défini
et, le cas échéant, apte à être réinvesti
dans d'autres parcours formatifs.
Maurizio Rosina
Notes
(1) L'éducation : un trésor est caché
dedans, Rapport à l'UNESCO de la Commission internationale sur
l'éducation pour le vingt et unième siècle, J. Delors
et alii. http://www.unesco.org/delors/delors_f.pdf
(2)
Bloom, B.J. (1979). Caractéristiques individuelles et apprentissages
scolaires. Paris, Nathan.
IL
PORTFOLIO DELLE COMPETENZE NELLA SCUOLA MEDIA SUPERIORE
Le
prime sperimentazioni in Valle
Valutare
le competenze, acquisite dagli studenti nella scuola superiore, è
un tema complesso e apre un dibattito reso ancora più problematico
dall'interpretazione delle nuove direttive ministeriali in materia,
esplicitate nell'art. 4 della Legge Delega n. 53 del marzo 2003.
Anche nella nostra Regione si riflette, non solo a come specificare le
competenze linguistiche valutabili e certificabili, ma anche alla maniera
di esplicitare e documentare i processi che portano lo studente a raggiungere
altre competenze.
Il portfolio pedagogico dello studente può svolgere un ruolo significativo
per soddisfare tale esigenza, ma rende indispensabile, da parte di tutti
gli insegnanti, un lavoro di chiarificazione degli obiettivi di competenza,
da distinguere ulteriormente in competenze di base, trasversali, tecniche
e professionali.
Il
portfolio di competenze in Valle d'Aosta
Da
alcuni anni, dunque, anche alcune scuole della nostra Regione hanno iniziato
a lavorare per competenze, giungendo alla necessità di definire
un adeguato strumento di certificazione e valutazione.
Il portfolio di competenze adottato prende spunto da quello prodotto dal
Centro di Orientamento di Alessandria e dal Dott. Sergio Bettini, presentato
anni fa durante un corso di formazione per tutti i referenti dell'orientamento
delle istituzioni scolastiche regionali.
Il modello, rivolto agli studenti delle classi quarte e quinte della scuola
media superiore di secondo grado, aveva in origine quattro scopi:
- la gestione più consapevole della propria carriera scolastica
e professionale;
- l'accurata preparazione in vista di un'ammissione ad un corso di formazione;
- la possibilità di negoziare con più potere l'assunzione
ad un nuovo posto di lavoro;
- il raggiungimento di una promozione grazie alla presa di coscienza dei
propri punti di debolezza e di forza e quindi all'attivazione di strategie
opportune.
Il
bilancio di competenze
Il
bilancio di competenze ha diversi obiettivi. Invita lo studente ad autovalutare
il suo prodotto, le competenze e le procedure adottate per acquisirle:
è una nuova forma di valutazione perché avvicina al linguaggio
del mondo del lavoro. Consente, se ben articolato, anche una forma di
covalutazione, perché l'alunno mette a confronto le sue produzioni
e il livello di acquisizione delle competenze con il livello previsto
come obiettivo; inoltre permette allo studente di individuare anche le
competenze che gli rimangono da raggiungere per inserirsi in modo proficuo
ad un livello superiore di studi o nel mondo del lavoro.
L'alunno, per compilare il bilancio di competenze, risponde ad alcuni
test, al termine dei quali produce un'autopresentazione da utilizzare
come strumento per se stesso e per gli altri. Tale autopresentazione aiuta
lo studente a prendere coscienza delle proprie possibilità e delle
proprie debolezze, nonché del proprio progetto personale, può
inoltre essere utile per formulare il curriculum vitae in maniera completa
ed efficace. Se ben strutturata, fornisce ai docenti, che seguono la classe,
indicazioni su come variare l'offerta formativa didattica in base alle
caratteristiche individuali degli allievi, in funzione eventualmente di
una personalizzazione del percorso formativo.
Punti
critici
La
proposta di pervenire alla stesura di un profilo di autopresentazione
dello studente attraverso la risposta a test ha suscitato, tuttavia, in
molte scuole diverse perplessità. I test dovrebbero essere proposti
sempre dallo stesso docente, il quale non dovrebbe mai influire, sulle
risposte che lo studente deve fornire.
I risultati possono essere viziati da alcuni fattori esterni; è
importante far comprendere agli studenti che il profilo che emerge dalle
risposte non sarà oggetto di valutazione da parte dei docenti.
Chi effettuerà la restituzione dei profili deve, inoltre, insistere
sull'importanza che il bilancio di competenze ha per migliorare
la conoscenza di sé.
Malgrado queste precauzioni molti insegnanti restano perplessi sulla reale
valenza dei risultati per diverse ragioni.
La prima perplessità è legata al fatto che sono sufficienti
un errato intervento del docente che assiste ai test o un'interpretazione
sbagliata da parte dello studente, perché un profilo risulti alterato.
Un secondo problema è connesso all'uso che si fa dei dati ricavati
dall'autopresentazione. Devono essere interpretati da un docente che,
pur non essendo psicologo, deve tener presente che non si tratta di dati
dalla valenza assoluta, bensì legati alla conditio in cui sono
stati prodotti, e potranno anche mutare perché connessi al profilo
cognitivo e personale di studenti in evoluzione adolescenziale, e probabilmente
possono non essere condivisi da tutti i docenti.
Inoltre, i docenti devono essere in grado di far valorizzare i risultati
agli occhi degli studenti e delle loro famiglie.
Il portfolio, che dovrebbe accompagnare lo studente nel percorso scolastico,
non si limita, tuttavia, a tracciarne il profilo, dovrebbe anche essere
corredato da un book personale e dalla certificazione di competenze in
esito. Alla raccolta di tutto questo materiale dovrebbe collaborare lo
studente coadiuvato possibilmente da un tutor.
Altri
modelli di portfolio
Il
modello presentato dal Centro di Orientamento di Alessandria non è,
però, l'unico esistente sul mercato dell'editoria. Altri tipi di
portfolio si basano su impostazioni diverse perché altre scuole
di pensiero non condividono l'uso di test e questionari complessi, ma
prediligono l'osservazione diagnostica e il dialogo con gli studenti per
far emergere le risorse, interne al ragazzo, disponibili sul piano cognitivo,
affettivo e motivazionale.
Altre suggestioni possono essere ricercate dai docenti interessati tra
le proposte delle sperimentazioni avviate in Emilia Romagna, edite dalla
Franco Angeli o nel portfolio formativo progressivo di Michele Pellerey,
Ordinario di didattica generale dell'Università Salesiana di Roma
o in quello proposto dal Prof. Luciano Mariani e edito da Zanichelli.
È auspicabile che le scuole operino delle riflessioni proprie sul
portfolio, partendo, per esempio, dai modelli offerti per tutti i livelli
di scuola dal sito dell'IRRE-Lombardia e già monitorati.
Sono in atto anche sperimentazioni di portfolio elettronico, nelle Regioni
Piemonte, Lombardia ed Emilia Romagna, associate alle sperimentazioni
della didattica per Unità Formative Capitalizzabili.
Le novità sono, quindi, moltissime, ognuna delle quali presenta
numerose implicazioni didattiche. Sarebbe forse opportuno a questo punto
avviare una riflessione nella nostra regione che raccolga intorno ad un
tavolo di ricerca e confronto i vari rappresentanti dell'Istruzione, Università
e Formazione per pervenire almeno all'individuazione di uno o più
modelli condivisibili a livello regionale.
Maria
Letizia Costa
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