Chers lecteurs

C'est reparti pour une nouvelle année scolaire. Est-on prêt ? On ne l'est peut-être jamais. Et si on vous donnait de bonnes raisons pour recommencer ? Voyons, démarrons par un espoir : l'année scolaire qui vous attend, 2000/2001, loin du film de Stanley Kubrick, ne sera pas une " Odyssée dans l'espace ", mais plutôt un voyage en compagnie d'une revue qui, nous l' espérons, sera toujours plus proche de vos besoins.
Surtout maintenant vu que deux Comités, un technique et l'autre scientifique, (vous trouverez un article de présentation qui les concerne) nous soutiennent et nous offrent des suggestions et des propositions fort intéressantes pour devenir une revue toujours plus compétente et stimulante.
En effet, on aimerait bien offrir des occasions de débat, des éclairages différents dans les rubriques pour tâcher de problématiser le métier complexe mais aussi passionnant de l'enseignant. On aimerait également connaître votre avis sur la revue et sur les thèmes " chauds " de l'école tout en tentant de situer toujours le Val d'Aoste dans la transformation générale des systèmes éducatifs européens. Inscrire l'école valdôtaine dans une dynamique constante sera notre préoccupation principale.
Puisque l'année scolaire fera resurgir l'éternelle question de l'apprentissage de nos élèves, on a cherché, avec l'aide de Richard Assuied et Anne-Marie Ragot, à traiter la question épineuse de la complexité naturelle des objets d'apprentissage en parlant des stratégies à mettre en place pour organiser les apprentissages.
Les observations éclairées de ces deux experts ouvriront certainement de nouvelles pistes de réflexion.
Un élément complexe et omniprésent dans le processus d'apprentissage est probablement le beau. Or, la complexité facilite l'apprentissage." Il... gradevolmente bello ", comme nous explicite Renzo Dameri, est donc présent dans ce numéro de septembre.
Un numéro qu'on a voulu à l'enseigne du beau et de la complexité avec un grand point d'interrogation sur la réforme des cycles. Le parcours proposé est une tentative pour utiliser le beau comme catégorie transversale de la didactique. Aujourd'hui, chaque discipline ne peut pas s'empêcher de se rattacher aux films, aux cassettes vidéos, au théâtre, au multimédia, vu que l'image accompagne désormais chaque élève pendant toute sa vie. Décomposer et analyser le texte verbal, le visuel et leurs caractéristiques représente alors le prochain engagement de l'école. C'est pourquoi on a donné autant de place aux pratiques, réalisées dans nos classes, qui suivent cette orientation.
Restons dans le domaine artistique pour vous signaler le changement du graphiste. Mme Christine Valeton, que nous remercions infiniment, est remplacée par M. Maurizio Casale. Sa compétence dans la graphique publicitaire et éditoriale a contribué à donner une nouvelle identité à une revue qui, vu ses nouvelles dispositions, se cherchait.
M. Casale, pour ce faire, a tiré profit des suggestions du Comité scientifique. Le résultat nous a surpris par la qualité du travail et l'adéquation aux attentes éditoriales.
Maintenant on espère que la revue s'adresse véritablement à tous les ordres d’écoles tout en conservant sa caractéristique de cahier pédagogique.
Et vous, chers lecteurs, qu’en pensez-vous ? Nous attendons imp@tiemment vos commentaires !

L'équipe pédagogique