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A.L.I.C.E.
quelle méthodologie ?
1. Aspects communs aux équipes de recherche
1.1 QUELQUES CONSIDÉRATIONS
DE PRINCIPE TIRÉES DES DOCUMENTS DE PROGRAMMATION INITIALE
•
FÉNIS - "Riteniamo che un lavoro sul curricolo richieda una
ridefinizione di obiettivi, alla luce dei più recenti apporti teorici
della psicologia cognitiva.
Il nostro gruppo ha deciso di focalizzare la propria riflessione e la
conseguente attività di sperimentazione più particolarmente
sull'acquisizione di obiettivi di tipo cognitivo che costituiranno il
filo conduttore del percorso di ricerca-azione.
Con ciò non vogliamo sottovalutare l'importanza di obiettivi di
tipo comportamentale o di più generale sviluppo affettivo ed intellettuale
per i quali resta valido quanto già definito negli anni precedenti.
Acquisito che il linguaggio è l'organizzatore fondamentale del
pensiero e quindi dell'apprendimento, cercheremo di aiutare i nostri alunni
a sviluppare al meglio la propria attività mentale: infatti anche
l'attività meglio organizzata non lascia tracce nella memoria del
bambino se non viene trasformata in rappresentazioni mentali. Questo passaggio
può avvenire solo grazie al linguaggio; il ruolo dell'insegnante
è quello di accompagnare il lavoro del bambino fornendo "le
parole".
Naturalmente per noi questo principio ha una valenza bilingue.
Per concretizzare queste premesse pensiamo di:
a) rendere partecipe il bambini dei progetti, dei percorsi, delle scelle
che caratterizzano la quotidianità;
b) stimolare il bambino all'ascolto e all'analisi delle informazioni ricevute;
c) abituarlo ad attivare progressivamente il suo controllo mentale attraverso:
- l'esplicitazione verbale di ciò che fa;
- la formulazione di richieste pertinenti all'attività in svolgimento;
- l'argomentazione sulle scelte compiute e/o sulle ipotesi formulate.
Questo percorso deve prevedere délie modalità di realizzazione
che permetteranno di aumentare l'efficacia della pratica educativa:
- analisi della situazione iniziale della classe per stabilire la situazione
di partenza e per predisporre una attività;
- definizione degli obiettivi dell'azione;
- utilizzo di strumenti di osservazione dell'evoluzione della situazione;
- valutazione del funzionamento della situazione proposta (bilancio di
ricerca).
1.2 - UNE MÉTHODOLOGIE COMMUNE
: LE SFONDO INTEGRATORE
Les quatre écoles impliquées dans la recherche
ont toutes utilisé le sfondo integratore comme modèle
de planification. Le sfondo integratore est une technique pédagogique
de construction des situations d'apprentissage : il s'agit de donner aux
expériences et aux activités des élèves une
unité qui évite de faire des apprentissages émiettés,
qui met les apprentissages en continuité les uns avec les autres
et en relation avec les intérêts et les connaissances des
élèves.
Donner de l'unité, c'est permettre à l'élève
de faire des liens entre ce qu'il découvre à un moment donné
et ce qu'il connaît déjà, ce qu'il projette de faire,
ce qu'il prévoit comme résultats, ce qu'il réalise,
seul ou avec l'aide des autres : copains et/ou enseignant. C'est
donc dans l'exercice même de l'activité cognitive de l'élève
que le sfondo integratore intervient comme porteur d'unité et de
cohérence. Il ne faudrait pas s'arrêter à ce
qui fait son unité apparente : les enseignantes qui utilisent le
sfondo integratore introduisent le plus souvent un personnage médiateur,
le même tout au long de l'année. L'introduction du personnage
n'est qu'une stratégie. Il faut en
comprendre le but fondamental : comment, grâce à elle, les
apprentissages acquièrent unité et cohérence.
Le personnage médiateur introduit dans la classe des messages,
des sollicitations particulièrement motivantes tant du point de
vue affectif que du point de vue intellectuel. Puisqu'il s'agit de l'unité
des apprentissages nous développerons ici particulièrement
sa fonction dans la construction du langage et de ses usages communicatifs
et cognitifs.
Il s'agit d'abord de comprendre le message.
Le personnage médiateur ne donne pas des consignes, il ne demande
pas d'exécuter quelque chose ; il pose une question, il suggère,
il donne des indications, il ouvre des pistes de travail. Par exemple:
"Connaissez-vous l'argile ? Je vous propose d'en utiliser beaucoup
pour créer des boites, des poupées, des animaux... Bon travail
! " (Fénis). "...Sono contenta se mi fate un
libro, così posso guardarlo quando voi siete a casa. "
(Challand-Saint-Anselme). " Bonjour les enfants, je vous ai apporté
une boite-surprise... je l'ai prise à la Co.far.co... Amusez-vous
à faire de beaux travaux ". (Cogne).
Comprendre le message, ce sera donc parler, faire des propositions, envisager
des activités possibles, se concerter, négocier, se mettre
d'accord, prendre une décision commune tant pour le but que pour
l'organisation des tâches, etc.
Comprendre le message, c'est donc entrer dans une activité de langage
explicite, d'élaboration d'idées. Et cela est bien
différent de ce qui se passe d'ordinaire quand un enseignant donne
des consignes à exécuter. Il dit, explique, réexplique.
On n'a pas besoin d'interpréter, ni de discuter pour comprendre
; on peut aussi s'appuyer sur le contexte, sur les intonations, sur les
gestes qui accompagnent la parole. Et si l'on ne comprend pas, l'enseignant
est là, source unique d'information et d'évaluation. Le
personnage médiateur motive autrement le langage : les élèves
n'ont que les énoncés pour comprendre puisque
l'interlocuteur est absent. L'activité mentale est donc
plus abstraite, plus proche, maigre son caractère oral, de ce que
sera le travail sur la langue écrite.
C'est aussi parce qu'il est absent que, pour lui répondre, il faut
élaborer, expliciter, formuler avec des mots justes tout ce qu'on
veut exprimer.
Mais, bien plus, rendre compte d'une activité ou d'une expérience
à un absent oblige à la récapituler, à la
reconstruire, dans ses aspects essentiels - choisir quoi dire et comment
le dire - donc à entrer dans une activité
de généralisation des expériences, de catégorisation,
de conceptualisation.
Il faut encore choisir par quels moyens répondre (envoi de matériel,
écriture de texte ou d'histoire, réponse orale sur cassette,
ou vidéo, etc.), composer le document, dans le cas de réponse
orale, élaborer des stratégies pour réaliser un discours
compréhensible par quelqu'un qui n'est pas là, car on ne
peut pas avoir de soutien non-verbal, et parler de façon intelligible.
Comment grâce à cette stratégie pédagogique,
les apprentissages acquièrent-ils unité et cohérence
?
Un premier aspect de l'unité consiste dans
l'activité cognitive que le personnage médiateur
favorise à chacune de ses interventions, c'est-à-dire comprendre,
réfléchir, échanger, se mettre d'accord, généraliser,
conceptualiser, formuler, etc.
Un autre aspect est assure par la nature du travail
demandé aux élèves : on ne peut jamais répondre
immédiatement. Il faut prendre le temps nécessaire pour
réfléchir à la réponse et la construire. On
n'est absolument pas dans un modèle de question - réponse,
ou de consignes à exécuter. Il ne s'agit pas non plus de
donner la " bonne " réponse, mais d'en construire une,
originale, à travers une recherche, un travail de questionnements
(comment on va faire pour savoir ? pour répondre ? pour comprendre
?), d'hypothèses, d'essais, de vérifications, etc. Les élèves
sont mis en situation de résolution de problème, c'est-à-dire
d'activité cognitive globale et cohérente. Ils acquièrent
en même temps des compétences méthodologiques générales.
Ils comprennent ce qu'est un problème
: une question qui exige la mise en oeuvre d'une véritable activité
intellectuelle ; et ce que signifie résoudre
un problème : comment travailler face à une question
à laquelle on ne sait pas répondre tout de suite.
A la fin, tout ce qui a été élaboré, construit,
transmis, constitue une histoire commune,
l'histoire de la classe et en même temps pour chaque élève
l'histoire personnelle de ses apprentissages.
Cela encore est facteur d'unité et de cohérence : une histoire
ce ne sont pas des événements juxtaposés, des épisodes
sans lien les uns avec les autres.
Lo sfondo integratore intègre donc réellement les
différents aspects du travail cognitif de l'élève,
les activités de la classe et les apprentissages.
Enfin, dans le contexte de l'école maternelle bilingue le personnage
médiateur peut favoriser l'alternance des langues soit comme personnage
monolingue, soit comme personnage bilingue.
1.3 - STRATEGIES D'ORGANISATION
DU TRAVAIL DE LA CLASSE : ATTITUDES DES ÉLÈVES ET ATTITUDES
DES ENSEIGNANTS
1.3.1 - L'organisation du travail
des élèves: le tutorat, les responsabilités
Un accent particulier est mis sur le tutorat des élèves
les uns par les autres. Cela implique que l'enseignant renvoie à
l'enfant une évaluation qui le renseigne sur ses compétences.
L'effort de l'enseignant est de faire en sorte que les enfants se sachent
et se sentent compétents et puissent mettre leur compétence
à la disposition des autres.
Dans le tutorat, on insiste sur l'importance
de l'aide verbale plutôt que d'une aide directe: expliquer
pour aider. plutôt que faire à la place de l'autre.
Ainsi les saroir-faire des uns et des autres se mettent en mots,
deviennent plus conscients, donc mieux maîtrisés. |
A Fénis, le matin, au moment de l'arrivée,
les grands vont aider les petits à choisir l'atelier libre du matin,
à inscrire leur présence dans le tableau des ateliers, à
respecter les règles de fonctionnement des ateliers, à changer
d'atelier si l'atelier souhaite' n'est pas libre, etc.
A Cogne, dans un fonctionnement en ateliers, les enfants les plus grands
ont le rôle de chef de groupe. Ils ont la responsabilité
de contrôler que tous les enfants de leur groupe portent le collier
qui identifie leur participation au groupe (chaque groupe est distingué
par une forme géométrique), que tous soient placés
dans le bon atelier et emploient le bon matériel. Les groupes restent
permanents pendant un certain temps (1 à 2 semaines) et tournent
tous ensemble dans les différents ateliers. Le chef de groupe change
quand les groupes changent.
D'une façon plus générale, les élèves
prennent des responsabilités les uns envers les autres ; ils s'aident
mutuellement. Les enseignantes rappellent également dans ce cadre
le caractère de l'aide efficace : il ne s'agit pas de faire à
la place de l'autre, ou de lui faire faire, mais de l'aider en lui expliquant.
1.3.2 - L'enseignante et les situations
d'apprentissage
Dans tous les cas, l'enseignante fait une analyse cognitive préalable
de l'activité proposée : elle identifie les activités
cognitives que les élèves peuvent développer dans
les différentes tâches. Elle met les élèves
au travail. Elle les aide à se représenter, à planifier,
à organiser ce qu'ils ont à faire. Elle fait en sorte que
chaque élève puisse exprimer ses idées, ses choix,
faire des essais personnels si nécessaire, et aussi que tous puissent
se mettre d'accord après discussion. Cela fait, elle laisse les
élèves travailler et se met en position d'observatrice.
Elle respecte les temps des enfants, elle suit les stratégies de
travail des différents élèves. L'analyse qu'elle
a faite de l'activité lui permet d'exploiter ces stratégies,
d'accompagner les élèves dans toutes sortes d'élaboration,
de les relancer, de les aider à aller au bout de ce qu'ils ont
entrepris, de leur donner la possibilité de chercher, d'expérimenter,
d'échanger des idées, des procédures. Elle les rend
conscients de leurs apprentissages, de leurs progrès, de leurs
compétences. Elle les invite à les utiliser pour aider les
autres, et aussi à les expliciter, à les généraliser
pour en faire des outils transférables dans d'autres situations.
2. - Aspects spécifiques
2.1 - LA MÉTHODOLOGIE DE
PROJETS
Les apprentissages sont organisés dans une durée
telle que les enfants puissent :
a) se représenter un but à
atteindre. C'est ainsi que,. pour eux, le curriculum devient explicite
: ils se représentent ce qu 'ils apprennent, le lien entre
l'apprentissage actuel et les précédents ; ils se
représentent aussi comment ils apprennent, ce qu'il faut
faire pour apprendre. Rendre les élèves conscients
de l'apprentissage fait partie des soucis de l'enseignant. |
b) participer activement à la recherche des moyens pour atteindre
ce but : discussion, apport de leurs connaissances, de leurs hypothèses,
de leurs suggestions.
Dans l'exemple suivant (Ecole de Challand-St.-Anselme), les élèves
discutent pour organiser deux pages d'un livre, composées à
partir de découpages de leurs dessins, avant de les réaliser
ensemble. Il n'y a aucune intervention de l'institutrice qui a transcrit
la conversation.
École de Challand-St.-Anselme |
Su queste pagine mettiamo il fitto bosco con
gli alberi ed il lupo che porta via il porcellino
- E la bambina ? -
- La facciamo dietro (sul foglio seguente)-
- Il lupo corre via veloce e non fa rumore per non svegliare la
bambina.-
- É venuto il bosco fitto con il lupo ed il porcellino.
- Ci sono gli animali (già disegnati da alcuni bambini),
ma non la pastorella.
- Caroline deve fare un'altra pastorella perché gli animali
non possono tornare a casa da soli.
- Il camino della casa fuma perché dentro c'è la mamma
che cucina. -
- C'è anche la cantina.-
- La pastorella sta davanti -
- É la prima della fila -
- Le mucche vanno dietro alla bambina -
- Sono sei-
- Ci sono tutte? -
- Contiamo -
- Si, ci sono tutte -
- Non metterla cosi vicina all'altra (mucca)
- Qui scriviamo "deuleun....deuleun" perché i campanacci
suonano quando le mucche camminano.-
- Mettiamo un nome a questo paese -
- No, il nome del paese non lo scriviamo -
- Si, tutto il villaggio si chiama Moula (nome di un gruppo di case,
ora disabitate, che si trovano nel nostro Comune )
- Una mucca cambia direzione perché guarda le farfalle
- Cosa vuoi dire cambia direzione ?
- Che va da un'altra parte e non in fila dietro la pastorella.
- Dopo le mucche vanno le due pecore. -
- No, una, l'altra cambia direzione perché ha visto dei fiori
che si chiamano primule e non vuole tornare nella stalla. -
- Le ultime della fila sono le tre capre -
- Anche una capra cambia direzione perché vuole andare insieme
alla pecora.-
- La bambina non va bene, perché ha le scarpe "sbagliate"
(le scarpe della bambina sono state disegnate)
- Facciamo che cammina all'indietro per guardare le mucche -
- No è difficile! -
- lo non ho voglia di rifare la bambina. - Pensa un momento per
trovare una soluzione.
- Taglio via le scarpe (la bambina è incollata sulla pagina
del libro) e ne incollo "altre giuste"-
|
"I bambini costruendo questa parte del libro hanno molto discusso
relativamente ai seguenti aspetti: numero cardinale e nozioni
spazio-temporali (davanti-dietro, vicino-lontano, prima - dopo, droite
-gauche, concept de direction)".
c) évaluer régulièrement leur travail arec
l'aide de l'enseignante : ce qui est fait, ce qui reste à faire,
le faire évoluer. |
A Challand-St.-Anselme, à la suite de chaque séance, les
maîtresses réalisent un "tableau de séance"
qui reprend les principales conclusions du travail et les prévisions
de la séance suivante.
Exemple
Abbiamo guardato tanti libri anche delia biblioteca.
- I libri si comprano in libreria, in biblioteca si prestano.
- Nei libri c'è il disegno, la scritta puo' essere: sopra,
sotto, vicino, nascosta.....
Abbiamo deciso:
facciamo un libro per Curiosino e si lavora insieme;
facciamo un libro piccolo perché Curiosino é piccolo;
la prossima volta costruiamo la copertina: quadrata, dura, di cartone. |
A Fénis, chaque activité se termine par un temps de récapitulation,
où les élèves mettent en commun leurs manières
de travailler, discutent leurs remarques et prévoient la poursuite
du travail.
L'institutrice réalise un travail d'observation, d'évaluation
et de relance, pour faire rebondir une question ou faire apparaître
une question nouvelle, utiliser une suggestion, orienter la réflexion.
Les questions utilisées sont de type " questions ouvertes
" : le temps de parole de l'enseignante est bref, elle n'attend pas
une réponse précise, mais sollicite les élèves
pour qu'ils proposent des réponses. Elle les incite à la
prise de parole. Pendant toutes les séances une institutrice note
les échanges verbaux entre enfants. L'analyse de ces notes permet
de mieux comprendre la nature des activités cognitives engagées
pendant la séance.
2.2 - LA MÉTHODOLOGIE DU
TRAVAIL PAR ATELIERS
Elle met au premier plan le développement du
travail autonome des élèves, seuls ou en groupes (de la
compréhension de la consigne à l'organisation et à
la réalisation).
Ce qui caractérise le travail en ateliers, c'est le fait que des
groupes d'élèves font, en même temps, des travaux
différents, chaque groupe faisant successivement tous les travaux.
A)- Soit chaque atelier a son unité de travail et de temps propres
(les groupes d'enfants font successivement la même activité,
et l'activité est close pour chaque groupe avec la fin de son travail),
même si l'ensemble des travaux participe à une réalisation
commune. Par exemple, à Cogne, chaque groupe prépare pour
le pirate Barbafina des instruments de musique qui s'ajoutent les uns
aux autres.
B)- Soit chaque groupe participe à un travail commun, que les autres
ont commencé ou poursuivront. Par exemple, toujours à Cogne,
à un autre moment, toute la classe participe à tour de rôle
à la construction de la maquette de la classe ou à la réalisation
d'un album photographique destinés au pirate.
Il faut alors que le groupe qui vient de travailler puisse rendre compte
de ce qu'il a fait pour passer le travail aux autres. Il faut que le groupe
suivant prenne en route un travail déjà commencé,
c'est-à-dire comprenne comment les autres ont travaillé
et continue comme eux, sans recommencer ; cela nécessite à
la fin de chaque atelier un temps de compte rendu et de langage pour expliquer
de façon détaillée les activités accomplies
et prévoir celles qui suivront.
Le travail en ateliers implique de la part des enseignantes un
travail très précis de préparation :
- des consignes : l'enseignante n'intervient
pas directement, ou intervient le moins possible dans le groupe. Les élèves
doivent donc pouvoir se rapporter à une consigne précise
pour organiser et contrôler leur travail ;
- de l'analyse de l'activité cognitive
et du langage qui la soutient pour pouvoir accompagner, de mots
justes, le travail des élèves. |
Les enseignantes insistent également sur l'importance :
- de la mise en place du matériel
;
- de la composition des groupes, de la mise
en place des règles de fonctionnement et de la repartition des
charges ;
- de l'observation.
La grille suivante est un bon exemple (de préparation et de recapitulation).
N.B. L'introduction d'une L3
Les classes de St.Vincent-Moron et de Gressoney ont commence à
introduire dans le curriculum une L3, avec la même méthodologie
d'un personnage autour duquel s'organise le travail des enfants. Il s'agit
d'une innovation importante, mais encore "jeune". Le compte
rendu apparaîtra dans le rapport final.
Conclusion
Ce premier document d'étape n'est pas un rapport de recherche.
C'est un rapport intermédiaire qui a comme but de faciliter la
réflexion préalable à toute planification des activités
didactiques. Il a voulu illustrer la façon dont les orientations
générales du début ont pu être réalisées
différemment, avec des choix pédagogiques divers, mais tout
aussi valables les uns que les autres.
Ce document d'étape est donc destiné à relancer le
travail des enseignantes en leur donnant des suggestions et des références
d'analyses pour les propositions qu'elles vont faire aux enfants et pour
les réponses (langage, attitudes,...) de ces derniers.
Il devrait faciliter toute programmation ultérieure car il a essayé
de donner, en même temps, une vue générale du travail
et un aperçu des points significatifs de ce qui a été
réalisé jusqu'à présent.
Il veut contribuer à construire une définition pédagogique
du curriculum qui consiste à dire que élève et maître
doivent prendre conscience de façon explicite de l'unité
et de la cohérence des différentes activités proposées
et mises en chantier. Cette prise de conscience permet de relier fortement
la construction du curriculum à l'activité cognitive de
l'élève et permet de transformer les activités d'apprentissage
progressivement organisées en histoire scolaire, individuelle et
collective, en histoire de classe.
Rita
Decime
Inspectrice technique à la retraite.
Au cours de sa carrière elle a été institutrice à
l'école élémentaire, Directrice didactique
de l'école maternelle, Inspectrice technique et Surintendante des
Ecoles.
Elle a collaboré à la création de la méthode
"Valentine et les autres" et à la "Recherche sur
l'école maternelle bilingue en Vallée d'Aoste".
Elle a publié des articles, notamment dans les revues: Lidil, Enfance
et Le français dans le monde.
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