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Actualité de la réflexion sur le curriculum
La réforme
des curriculums, un sujet dimportance et dactualité
qui a donné matière à des révisions récentes
de définition et de conception.
Pour ce qui concerne le curriculum des langues, lexpérience
acquise au Val dAoste, complexe et diverse, peut avoir une portée
exemplaire dans le débat en cours.
1. Première approche
Dans nos sociétés contemporaines
en mutation, les systèmes éducatifs de la plupart des pays
sont soumis à de fortes mises en question. Un des aspects de leur
nécessaire ajustement concerne la réforme des curriculums
Sujet d'importance et d'actualité donc. Sujet aussi qui a donné
matière à des révisions récentes de définition
et de conception. Puisque le curriculum apparaissait de plus en plus comme
une pièce maîtresse trop longtemps considérée
comme partie négligée dans le domaine de l'éducation,
il convenait de clarifier la notion elle-même et, autant que possible,
dans une perspective opérationnelle.
J'adopterai ici la position qui est
celle de Jean-Claude Forquin, un des rares spécialistes français
de la sociologie du curriculum. Forquin écrit : " Un curriculum
scolaire, c'est tout d'abord un parcours éducationnel, un ensemble
suivi d'expériences d'apprentissage effectuées par quelqu'un
sous le contrôle d'une institution formelle au cours d'une période
donnée. Par extension, la notion désignera moins un parcours
effectivement accompli qu'un parcours prescrit par une institution scolaire,
c'est-à-dire un programme ou un ensemble de programmes d'apprentissages
organisés en cursus. (Ainsi le terme également difficile
à traduire de 'curriculum development' désigne généralement
les processus méthodiques d'élaboration et d'implantation
des programmes et cursus d'enseignement " ) (Forquin 1984 p.
213).
On constate que, dans cette définition
dense:
le curriculum est posé d'abord comme étant celui
de l'apprenant, c'est-à-dire de quelqu'un qui effectue un parcours
éducationnel, dans une durée donnée, ce parcours
consistant en un ensemble d'expériences d'apprentissage (learning
experiences) institutionnellement contrôlées;
et ce n'est que par extension (ou, d'un autre point de vue, par
réduction) que " curriculum " en vient à désigner
non le parcours effectivement accompli par l'individu scolarisé,
mais le programme prescrit, le cursus prévu par l'institution.
Ce sont, en effet, les relations entre
l'individu qui apprend, l'institution de formation et le " cours
" des études qui focalisent aujourd'hui la réflexion
sur les curriculums. Je ne pointerai ici que quatre apports susceptibles
à mon avis d'intéresser la réflexion en cours dans
l'école valdôtaine
- le balancement entre programme d'enseignement et processus d'apprentissage
;
- une approche globalisante et dynamique de la conception curriculaire
;
- la relation entre conception curriculaire et option bi/plurilingue.
2. Programme et processus
On a assisté et on
assiste toujours à une recherche d'équilibre entre une conception
du curriculum comme programme d'enseignement à définir (syllabus
de " contenus " préalablement établi et ordonné
sans préjuger de la mise en uvre pédagogique) et une
conception du curriculum comme devant se situer au plus près des
activités d'apprentissage (activités à penser en
fonction des objectifs et appelant ou mettant en uvre des contenus,
mais sans que ces derniers soient entièrement catégorisés,
inventoriés et mis en ordre a priori). Il n'y a évidemment
pas choix exclusif entre ces deux pôles, mais les variations d'équilibre
peuvent être décisives et s'inscrivent dans la distinction
que pointe Forquin entre " expériences d'apprentissage effectuées
par quelqu'un " et " parcours prescrit par une institution scolaire
" .
Les débats qui, à propos des approches dites " communicatives
" de l'enseignement des langues, se sont développés
autour des propositions de syllabus " fonctionnels-notionnels "
au tournant des années 70 et 80 sont très symptomatiques
de ces déplacements.
En bref, on voit peu à peu la notion de syllabus, centrale dans
la conception de tout curriculum si on définit ce dernier comme
un parcours éducationnel organisé en référence
à un ou des programmes d'études, être mise en cause,
au nom de la communication et d'une centration sur l'apprenant, non seulement
dans certaines de ses modalités de présentation, mais parfois
dans son principe même. Aux syllabus d'enseignement définis
en termes de catégories communicationnelles (actes de parole, notions
générales ou spécifiques), d'aucuns préfèrent
un apprentissage fondé sur des événements de communication
non canalisables avant coup dans quelque syllabus que ce soit.
Dans ce type de tension, des oppositions bien familières désormais
ont vite fait de surgir : non seulement celle entre " enseignement
" et " apprentissage " , mais aussi celle qui distingue
" produit " et " processus " ou " analytique
" et " global " (ou " intégré "
).
Même si les présentations sont toujours équilibrées,
il est clair que les orientations privilégiant le procès
apparaissent comme plus proches des apprenants et des enseignants, plus
directement articulées sur le vécu expérientiel de
la classe, comme lieu social d'interaction où l'apprentissage s'opère.
3. La dynamique du curriculum
On assiste en bien des lieux
à une lecture du curriculum en termes d'ingénierie éducative
et de gestion de l'innovation, avec prise en compte de différents
agents et niveaux. Pour cette ligne d'analyse, je citerai la définition
avancée par Robert Keith Johnson, dans le recueil intitulé
The Second Language Curriculum : " Le mot 'curriculum',
défini ici dans son sens le plus large, désigne tous les
processus pertinents de prises de décision opérées
par tous les agents concernés. Les produits de ces processus de
prise de décision existent généralement sous une
forme concrète et peuvent être observés et décrits
: par exemple, les documents d'orientation politique, les syllabus, les
programmes de formation d'enseignants, les manuels et les matériaux
pédagogiques, les actes d'enseignement et les actes d'apprentissage.
Les processus, eux, sont habituellement plus difficiles à identifier
et à analyser. Ils impliquent des questions comme : Qui est censé
prendre des décisions et qui le fait en réalité ?
Comment est-ce que les différents agents sont sélectionnés
et quelles qualifications ont-ils ? A quoi se réfèrent-ils
? De quelles ressources en temps, en argent, en information et en expertise
disposent-ils ? etc. D'autres facteurs touchant aux " processus"
tels que les préjugés, les préventions, l'ambition
ou la paresse sont encore plus difficiles à examiner, mais peuvent
s'avérer tout aussi importants dans leurs effets. " (Johnson
R.K. 1989 : notre trad.)
On remarquera tout de suite que cette
définition extrêmement englobante intègre au curriculum
aussi bien les choix des " décideurs " politiques que
les motivations des apprenants. La dimension processuelle se trouve ainsi
généralisée à l'ensemble des acteurs et des
opérations intervenant dans l'orientation, l'élaboration,
l'implémentation, la mise en oeuvre effective et l'évaluation
d'un curriculum. R. K. Johnson examine, pour le cadre de référence
qu'il suggère, trois ordres de contraintes en matière de
prise de décision curriculaire : le premier a trait aux finalités
visées, le second aux considérations pragmatiques (temps,
ressources humaines et matérielles), le troisième aux différents
agents concernés par le curriculum et à leurs modes d'interaction.
Conception apaisée de la réflexion curriculaire ? Deux voies
principales semblent en fait être retenues pour écarter le
risque que cette approche totalisante du curriculum ne sombre dans le
syncrétisme mou.
La première est celle d'une recherche de cohérence, c'est-à-dire
de réduction des distorsions et décalages à l'intérieur
des différentes composantes et forces du curriculum défini
comme ensemble des processus de prise de décision. La visée
est consensuelle et non conflictuelle. Il s'agit bien de passer d'une
phase ancienne, celle des révolutions méthodologiques successives,
donnant lieu à polémiques violentes mais restant souvent
lettre morte et sans effet sur la réalité des classes, à
une époque nouvelle, celle du management de l'innovation par implication
sinon toujours harmonieuse, du moins harmonisable, des dynamiques distinctes
des différentes parties prenantes.
La seconde voie est celle d'une focalisation de l'ensemble du dispositif
sur ce qui se passe en classe et sur l'articulation entre processus à
la source des actes d'enseignement et processus motivant les actes d'apprentissage.
Il ne s'agit pas d'un curriculum uniquement centré sur l'apprenant,
mais bien d'une prise en compte du constat que, en dernier ressort, le
succès de la démarche dépendra de la relation entre,
d'une part, le projet curriculaire (conscient ou non) de l'apprenant individuel,
son agenda caché ('hidden agenda'), ses " expériences
d'apprentissage " (cf. la définition de Forquin), et d'autre
part, ce qu'il advient du curriculum " institutionnel " mis
en acte(s) dans la classe par les participants (enseignant et apprenants).
Cette polarisation de la machinerie curriculaire dans son ensemble conduit
bien à une centration sur la classe, les événements
qui s'y déroulent, les représentations qu'en ont les acteurs.
4.
Langues entre elles et langues vecteurs de connaissances autres : compétence
plurilingue et éducation bi/plurilingue
L'interrogation sur les langues
dans le curriculum est appelée à prendre aujourd'hui une
nouvelle actualité, comme on le voit dans bien de pays européens.
Quelques-unes des questions paraissent incontournables à moyen
terme et encore insuffisamment traitées par les instruments dont
nous disposons aujourd'hui en matière de construction de syllabus
et de curriculums. Ces questions portent d'une part sur la mise en place
de compétences plurilingues, d'autre part sur les langues non-maternelles
comme vecteurs d'accès à d'autres savoirs, en particulier
dans des formes d'enseignement dites bilingues ou plurilingues.
Quels curriculums multilingues pour la mise en place de compétences plurilingues diversifiées?
Si l'avenir souhaitable est
que de plus en plus d'individus aient l'usage de plusieurs langues (et
pas seulement d'une langue maternelle et d'une langue 2), le problème,
en termes de curriculum, est d'articuler l'apprentissage d'une langue
3, 4, etc. sur ce qui a précédé et non d'envisager
une reprise, éventuellement accélérée, d'un
type de parcours et de démarche déjà utilisé
auparavant. Pour des raisons tenant aussi bien aux modes méthodologiques
qu'à l'égalité affichée de traitement entre
différentes langues dans le curriculum scolaire, les objectifs
déclarés, les organisations de syllabus, les modes de travail
en classe, tendent à être semblables. Cet égalitarisme
n'est peut-être pas réaliste pour la construction d'une compétence
plurilingue différenciée, qui ne peut guère reposer,
dans un premier temps de formation scolaire au moins, que sur une diversification
de compétences partielles dans plusieurs langues.
Question d'autant plus délicate à résoudre qu'elle
touche non seulement aux statuts et aux places des langues étrangères
dans l'école, mais aussi aux représentations qu'ont les
enseignants de leur rôle et de ce qu'ils ont à enseigner.
Mais, quoi qu'il en soit, les différentes formes et équilibres
que pourrait prendre un curriculum plurilingue vaudraient d'être
sérieusement pensées.
Les propositions de Hawkins (Hawkins 1987) et tout le courant d'éveil
au langage vont quelque peu dans cette direction, comme le faisait, il
y a une quinzaine d'années et sous un angle différent, l'ouvrage
d'Eddy Roulet (Roulet 1980) préconisant un décloisonnement
entre les apprentissages linguistiques.
Les tenants d'un apprentissage de langues voisines (par exemple romanes)
à des fins d'intercompréhension plus que d'expression dans
la langue de l'autre soulèvent aussi le problème du ou des
parcours de construction d'une compétence plurilingue. En Italie,
on parle d'" aire linguistique " pour penser dans un même
mouvement concerté (ce qui ne veut pas nécessairement dire
harmonisé) le travail des différentes langues, dont la maternelle.
Les hypothèses des nouveaux curriculums italiens, telles qu'elles
ont été définies en mars 2001, présentent
à cet égard un caractère résolument ambitieux
et novateur. Des formulations touchant à l'" éducation
plurilingue " , voire au " curriculum plurilingue " y trouvent
place et, là où des adaptations régionales sont possibles,
de telles ouvertures peuvent être explorées plus avant. Le
cas du Val d'Aoste présente à cet égard un intérêt
particulier : l'anglais vient s'ajouter à l'italien et au français,
tous deux langues d'enseignement à l'école élémentaire
(et sans oublier les autres variétés présentes dans
la vallée, qui ont pu, elles aussi, avoir une reconnaissance dans
la scolarisation primaire antérieure).
Les fonctions patrimoniales, communautaires, véhiculaires des langues
en présence se combinent en un ensemble particulièrement
riche : si le " patois " , l'italien et le français se
prêtent à affirmations patrimoniales, les deux dernières
langues sont aussi à l'évidence langues communautaires pour
l'Union Européenne et, dans le contexte scolaire ou hors de l'école,
véhiculaires pour une communication ordinaire (où on retrouve
d'ailleurs l'existence du patois) et/ou pour la construction de connaissances.
Si l'anglais, voire aussi l'espagnol ou l'allemand (ce dernier pouvant
prétendre à une certaine fonction patrimoniale) présentent
à l'évidence une pleine fonction communautaire, l'anglais,
de par sa place et son rôle mondial, de par les attentes et demandes
dont il est l'objet, s'impose aussi, dès l'école, dans sa
fonction véhiculaire et devrait être reconnu comme tel dans
un curriculum plurilingue. C'est dire que l'économie d'ensemble
d'un tel curriculum peut tendre à la mise en place chez les élèves
d'une véritable compétence plurilingue, entendue non comme
la juxtaposition de compétences séparées et plus
ou moins homologues dans plusieurs langues, mais comme une compétence
intégrée et différenciée qui peut mobiliser
pour des fonctions diverses l'ensemble des variétés du répertoire
plurilingue d'un sujet donné.
Dans cette perspective, il est permis d'estimer que les objectifs et les
contenus pour les différentes langues devraient être plus
clairement situés les uns par rapport aux autres, non pas
comme on s'y tient trop souvent en termes de similarité
des démarches ou, par exemple, du métalangage grammatical,
mais bien en termes de prise en compte des acquis du parcours antérieur
ou de circulation entre les disciplines à un moment donné
du cursus. Dans ce même numéro, la contribution de Marisa
Cavalli aborde directement cet aspect du questionnement. On peut aussi
considérer, s'agissant des processus mis en uvre dans les
classes, à une différenciation et complémentarité
des approches pédagogiques plus qu'à une généralisation
ou uniformisation des tâches proposées. Tout ne passe pas
par la pédagogie du projet ou le travail de groupe, si nécessaires
que soient ces types de fonctionnement dans la construction d'une culture
d'apprentissage, dans le décloisonnement des disciplines et dans
les interactions entre les différents acteurs concernés.
Quels curriculums
de langue en vue de et à l'intérieur de l'éducation
bi/plurilingue ? De plus en plus, l'apprentissage
d'une langue autre que maternelle s'opère dans le contexte ou dans
la perspective de l'acquisition de connaissances autres et ceci à
différents niveaux, de la maternelle à l'université
ou dans un cadre professionnel, avec des contraintes et des degrés
de réussite variables. Force est de constater que cette forme d'apprentissage
de la langue seconde à travers des apprentissages en langue seconde,
bien que considérée par des spécialistes aussi reconnus
que Henri Widdowson comme étant la seule voie véritablement
" communicative " d'apprendre une langue, par intérêt
pour d'autres savoirs, et bien que pratiquée par les différentes
expériences d'immersion, contrôlée ou non, reste une
zone encore très peu développée de la réflexion
curriculaire. Peut-on se contenter de l'assertion suivant laquelle doivent
seuls compter l'organisation disciplinaire et le curriculum habituel de
la matière apprise en langue 2 ? Selon l'âge des apprenants,
le degré de maîtrise préalable éventuelle de
la langue 2, la nature de la matière à apprendre, les connaissances
pertinentes peut-être déjà acquises dans la langue
1, est-il possible de dégager des principes de construction de
curriculums " mixtes " , des articulations entre syllabus distincts,
des expériences d'apprentissage à double pertinence et susceptibles
de satisfaire à deux progressions indépendantes ?
Est-il possible et fécond notamment d'étendre des modèles
encore informels comme celui plus ou moins retenu au Val d'Aoste, qui
tendent, non à substituer une langue à une autre dans la
durée du cursus (comme cela se produit au Canada et, dans un contexte
et selon des modalités différentes, au Luxembourg), non
à répartir les langues sur différentes matières
(telle matière dans une langue, telle autre dans une autre langue),
mais bien à essayer de faire en sorte que deux langues (au moins)
contribuent continûment au travail dans chaque discipline (étant
entendu que cette contribution peut connaître des formes et des
pondérations variables).
Cette " co-présence " des langues dans la mise en place
des savoirs donne lieu à des modes multiples d'articulation selon
les disciplines, selon les phases du travail, selon les supports utilisés,
selon le degré de maîtrise ou d'assurance linguistique de
l'enseignant, selon le type de contrat didactique qui prévaut entre
apprenants et enseignant pour une tâche ou une séquence donnée.
Une telle approche, pour complexe et délicate qu'elle soit, n'est-elle
pas de nature à induire, dans l'ensemble du curriculum, des démarches
pédagogiques nécessairement différenciées
et des formulations langagières suffisamment diverses pour que
cette variété ait une incidence positive tant sur le développement
des connaissances disciplinaires que sur l'appropriation des instruments
linguistiques ?
Là encore, l'expérience acquise en Vallée d'Aoste,
pour complexe et diverse qu'elle soit, a donc sans doute portée
exemplaire. Et il est permis de penser que les mesures relatives à
ce qu'il est convenu d'appeler " l'autonomie " sont de nature
à relancer les initiatives d'ordre curriculaire. Elles ne peuvent,
en tout état de cause, faire l'économie d'une réflexion
de cet ordre.
Daniel Coste
Professeur à lÉcole
Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines de Lyon. De 1994
à 1997, co-président du Groupe de projet " Langues
vivantes " du Conseil de lEurope. Membre du Comité scientifique
de la revue.
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