link home page
link la revue
link les numéros
link web école
links

Chers lecteurs

Le 19 décembre 2002, vous avez été nombreux à nous rejoindre à Saint-Vincent pour fêter la sortie du dernier numéro consacré à la montagne.
Merci pour votre contribution à la réussite de cette manifestation.
Grâce à la programmation des thèmes, élaborée avec les membres du Comité Scientifique de la revue, nous traitons aujourd’hui : L’oral, un instrument dans la construction des savoirs. Quand nous avons sélectionné ce sujet, nous étions curieuses de savoir où cela allait nous amener. Il ne s’agissait pas de reprendre la problématique abordée au mois d’avril 2002, les lieux de parole et l’éducation à la légalité ; même si nous avons manqué d’exhaustivité et si son actualité est toujours brûlante, il s’agissait davantage d’orienter le travail vers une autre facette de la parole à l’école.
Dans la section Repères, pour le choix des auteurs des articles de fond, comme bien souvent, nous avons écouté les suggestions d’enseignants qui travaillent à l’IRRE-VdA et à l’UIT, comme : Marisa Cavalli, Germano Dionisi, Silvana Presa. Ce travail de collaboration, que nous sollicitons et auquel nos collègues répondent si gentiment, nous est très précieux. Ainsi d’éminents spécialistes nous ont confié leurs articles : Alberto Sobrero, Dario Corno, côté italien et, sur le versant de la francophonie, Claire Blanche-Benveniste, Hugo Baetens Beardsmore, Joaquim Dolz et Carmen Perrenoud Aebi, dont la renommée n’est plus à faire.
L’éducation à la parole, au langage parlé, est-elle l’apanage des plus jeunes, uniquement parce que les petits ne savent pas encore écrire ? La conclusion du projet ALICE, dans ce Troisième document d’étape, présenté ici, en parfaite harmonie avec notre problématique, allie la parole à la démarche cognitive de prise de conscience de la construction des savoirs par les enfants de l’école maternelle. Le travail des enseignantes a visé particulièrement à : "parler avec l’enfant,
à l’aider à trouver les mots et les formulations pour apprendre à réfléchir sur ses actions et sur ses activités, petit à petit en Langue 2 (L2) aussi". Nous pensons que ce type de réflexion approfondie pourrait être un modèle pour les autres niveaux de l’école.
Parce que l’expression orale a été trop longtemps considérée comme étant du domaine du non-pensé, de l’acquis, nous avons voulu connaître, en particulier, l’avis d’un certain nombre d’enseignants d’un établissement scolaire du secondaire supérieur à propos du rôle qu’ils lui donnent dans leur pratique de classe. Grâce à la collaboration de la dirigeante de leur institution scolaire, huit collègues de différentes disciplines, du Lycée linguistique et des sciences sociales de Verrès, ont répondu à notre appel. En accord avec eux, nous avons décidé de ne pas enlever le caractère " oral " de leurs contributions, afin de rester au plus près du sujet de ce numéro.
Et, nous nous sommes demandées : pourquoi ne pas questionner également des étudiants ?
Dans la section Pratiques nous avons choisi de présenter un nombre supérieur d’expériences didactiques, sous une forme plus alerte, plus synthétique, pour en accueillir davantage.
Le thème de l’oral nous a donné l’occasion de nous pencher à nouveau sur le cas des élèves en situation de handicap pour qui le langage parlé est souvent le seul code pour démontrer leurs compétences cognitives ; de plus l’année 2003 a été déclarée année européenne du handicap.
Enfin, pour illustrer les pages de la section Repères de ce numéro 59 de la revue, nous avons choisi de laisser libre cours à la créativité des élèves de l’école moyenne Einaudi d’Aoste, guidés par leur professeur d’éducation artistique, Stefania Biondi. Un résultat surprenant. Qu’en pensez-vous?

L’équipe pédagogique

couriel