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La
photosynthèse, un concept incontournable
L'auteur
propose de suivre, pas à pas, en partant de l'école primaire
pour arriver à l'université, un parcours concernant la notion
de photosynthèse - une fonction primordiale du vivant, pourtant
mal aimée et mal connue.
Peut-être n'est-il pas inutile de nous remettre à l'esprit
ce qui caractérise " un concept " et quelques éléments
relatifs à la " conceptualisation " ?
Une pierre, une chose, une fonction, une manière de faire, etc.,
sont toutes identifiables par un (parfois plusieurs) mot de vocabulaire
qui tout compte fait symbolise la réalité en question (Britt-Mari
Barth).
Le mot utilisé est une étiquette
permettant, normalement, d'identifier ce qu'on veut désigner...
Le mot seul est vide de sens. Le sens, une fois construit appelle à
être " nommé ". C'est le jeu bien connu du couple
" signifiant - signifié ".
Un enjeu essentiel de l'enseignement est bel et bien de construire du
sens, de contrôler si le sens " caché " derrière
les mots utilisés par les enfants est bien correct ; c'est-à-dire
que les caractéristiques (on dit les attributs)
attachés au mot sont bien ceux qui sont admis par tout le monde.
Le dernier enjeu de l'apprentissage est d'amender si nécessaire
les attributs attachés à l'étiquette.
Par jeu on pourrait utiliser l'analogie du pot de confiture. Ce qui nous
importe c'est évidemment la confiture. C'est en la regardant, en
la humant, en la goûtant qu'on en identifie le sens. Les étiquettes
" groseille " ou " cerise " ne sont là que
comme indicateurs. Elles pourraient être malencontreusement interverties
et alors transmettre une information erronée. C'est ce qui se passe
quand un mot est utilisé dans un sens par une personne et compris
dans un autre sens par l'auditeur. Source de bien des malentendus. Catastrophe
dans le cas d'une situation d'enseignement. Les dictionnaires nous aident
à identifier le (parfois les !) sens de chacune des étiquettes
disponibles dans notre langage.
LA
NOTION PORTÉE PAR L'ÉTIQUETTE " PHOTOSYNTHÈSE
"
Parmi les notions
scolaires, dépliables de la maternelle à l'université,
notre attention se tournera vers la notion portée par l'étiquette
" photosynthèse ". Ce choix peut se défendre par
le fait qu'il s'agit d'une fonction primordiale à la compréhension
des équilibres naturels. Son introduction au sein du vocabulaire
scientifique est dû au botaniste Barnes (1892) mais pas mal d'approches
antérieures en installaient le concept.
C'est grâce à ce concept que peut se comprendre
le fonctionnement de la chaîne alimentaire. En effet, la
notion biologique de base est ici celle de la " production de nourriture
". Or une observation rapide des chemins suivis par l'alimentation
(y compris bien entendu la nôtre) conduit aisément à
modéliser " la chaîne alimentaire " ou " la
pyramide alimentaire ". Les producteurs
y sont le maillon essentiel, premier, et peut donc être jugé
primordial. Des producteurs dépend l'ensemble de l'alimentation
des autres vivants. Or le " mécanisme " de production
est bien identifiable, en première approximation, à celui
de la photosynthèse.
Pour percevoir l'équilibre écologique
de base de tous les écosystèmes, la mise en relief
de la complémentarité des fonctions de photosynthèse
(production) et de respiration (combustion)
est indispensable. En effet la notion même d'équilibre
y est attachée : les produits de l'une des deux fonctions correspondent
(globalement) aux réactifs de l'autre. Ainsi donc ces deux fonctions
énergétiques sont-elles utiles à conceptualiser d'une
part, à se distinguer d'autre part, à se complémenter
enfin. Ce stade étant un élément de base de la construction
du concept "écosystème
".
Détecté par les phyto-physiologistes comme " un déchet
métabolique ", l'oxygène
n'en reste pas moins un gaz dont chacun convient qu'il est essentiel sinon
à La vie, au moins à Notre vie. Attention, la photosynthèse
ne peut pas être lue comme une fonction végétale "
qui sert à produire de l'oxygène ", (ce serait une
vision par trop finaliste) ; mais elle en est néanmoins la source
quasi unique. Connaître cette source, le mécanisme qui assure
la production de ce gaz vital, n'est pas dénué de sens pour
le commun des mortels.
" Photosynthèse
" reste pourtant un terme un peu technique dont les quatre
définitions(1) qui suivent montrent à souhait
les possibles ambiguïtés de compréhension.
Selon la définition consultée on remarquera aisément
que différents niveaux d'approche peuvent être envisagés.
Une clé pour établir la progression des apprentissages de
la maternelle à l'université est sans doute la clé
du niveau des approches. En règle générale, le niveau
de l'organisme (celui où nous nous situons nous-mêmes) est
le plus accessible. C'est seulement plus tard que soit le niveau macroscopique
(celui de l'écosystème), soit les niveaux microscopiques
(cellulaire d'abord, moléculaire ensuite) peuvent être perceptibles.
Pour ce qui est de la compréhension, y aurait-il des obstacles
détectables (aides précieux pour le travail de l'enseignant)
à une conceptualisation correcte et/ou à l'approche du concept
dans une forme qui respecte le savoir scientifique et ses postulats épistémologiques
?
PHOTOSYNTHESE
Le Petit Larousse
- 1998
n.f. Biochim.
Chez les plantes vertes et certaines bactéries, processus
de fabrication de matière organique à partir de l'eau
et du gaz carbonique de l'atmosphère, utilisant la lumière
solaire comme source d'énergie et qui produit un dégagement
d'oxygène.
Le dictionnaire généraliste particularise quand même
: pourquoi lumière solaire ? pourquoi la production d'oxygène
est-elle prise comme attribut de la photosynthèse alors qu'il
n'en est rien dans un certain nombre de cas ?
Dictionnaire de
Biologie Générale, sous la direction de C. François
- 1994
Ensemble des réactions en phase lumineuse qui conduisent
à la transformation de l'énergie du photon (hu) en
énergie chimique sous forme d'ATP et de NADPH au niveau d'un
système pigmentaire (chlorophylle plus protéine).
Voir. Ribulose 1,5 - Biphosphate carboxylase - Oxygénase.
Ce dictionnaire spécialisé entraîne directement
sur le niveau biochimique.
Biologie (évolution,
diversité et environnement), S. S. Mader , De Boeck Université
- 1988
Phénomène grâce auquel les organismes contenant
de la chlorophylle peuvent capturer l'énergie solaire pour
fabriquer des glucides à partir de dioxyde de carbone et
d'eau.
Cette définition assez simple pourrait être prise comme
référence.
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Une
anecdote...
Je ne peux m'empêcher de relater l'anecdote suivante, vécue
dans une classe de première année de l'enseignement secondaire.
À la question " massive " de l'enseignant qui voulait
sans doute savoir ce que les élèves connaissaient sur le
sujet, un jeune garçon d'une douzaine d'années lui répondit
après un petit moment de réflexion :
" photosynthèse
? c'est une photo où tous les membres de la famille sont bien présents
".
Belle preuve d'intelligence " analytique " où l'élément
" photo
" l'a conduit rapidement au concept de photographie (évidemment
!) et où celui de " synthèse " lui aura sans doute
rappelé la règle scolaire, que dans une synthèse,
" tout doit se retrouver...". On imagine la suite. Merci à
lui de nous stimuler à la réflexion didactique !
Lors de l'application expérimentale de l'ouvrage "Biologie
Science expérimentale 3e ", nous avons pu recueillir, en collaboration
avec près de 25 collègues enseignants du secondaire, et
avec une très forte fréquence, l'interprétation suivante
:
" Les
plantes font de l'oxygène pour nous ".
Nous avons repéré à l'époque (1980) que cette
lecture franchement " finaliste " d'un phénomène
naturel relativement éloigné de leur propre vécu
était systématiquement accentuée par la découpe
même du cours. En effet le développement de cette partie
du programme était proposé en terme de complémentarité
respiration > puis > photosynthèse.
L'un premier l'autre second. L'importance de l'oxygène était
donc très exploitée dans le premier temps... et se poursuivait
" naturellement " dans le second temps.
L'expérimentation didactique s'est donc engagée dans une
restructuration complète associant les deux fonctions dans l'ordre
inverse : photosynthèse >puis>
respiration. Cette expérimentation
a bien récolté les fruits attendus : près de 88%
des élèves concernés parvenaient, à la suite
du cours restructuré, à ne plus utiliser spontanément
dans leur discours cette dimension finalisée de la production d'oxygène
par les plantes.
André
Giordan (2001) nous livre lui aussi quelques points d'analyse des "
représentations " des jeunes sur le phénomène
qui nous occupe. Il relate ainsi les conceptions suivantes sur la photosynthèse.
( ) = les variantes
• Les plantes
ont besoin de nourriture pour vivre (pour grandir).
• Les plantes prennent leur nourriture dans la terre (dans
le sol), par ses racines.
• La plante puise des sels minéraux (des particules
microscopiques), (de la matière organique), (des sucs), (des
bactéries), (des particules vivantes).
• La lumière est un fortifiant (une vitamine) pour la
plante.
• La lumière sert à faire vivre (à faire
grandir), (à conserver en bonne santé), (à
leur donner de la couleur), (à fabriquer la chlorophylle).
• La photosynthèse est un phénomène de
nettoiement (de dépollution de l'oxygène - ou de l'air).
C'est une production d'oxygène.
• La chlorophylle (résultat de la photosynthèse
!) permet de faire vivre (faire grandir) la plante, de faire pousser
les fleurs.
• La chlorophylle peut elle aussi être assimilée
à une vitamine (à une hormone), (à un chromosome)...à
quelque chose d'important pour la plante.
• La chlorophylle nettoie l'atmosphère, elle filtre
l'air sale, elle capte le gaz carbonique (jugé nocif).
• Le rejet d'oxygène est généralement
connu mais peut être considéré comme "
respiration végétale ".
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Bref,
l'essentiel du phénomène de biosynthèse n'est guère
présent. Lorsqu'il l'est, il passe loin derrière d'autres
aspects, le plus souvent anthropomorphiques.
Quelles sont les conceptions spontanées au sortir des études
secondaires (RD. 2003) ?
À la question posée - qu'est-ce que la photosynthèse
- (hors contexte d'évaluation scolaire), voyons ce que répondent
les jeunes gens et les jeunes filles au sortir des études secondaires.
Le tableau en bas de page montre l'analyse des réponses de 119
étudiants à cette question.
La conception d'une " transformation " de quelque chose en autre
chose est présente chez 32% des réponses, mais toutes les
possibilités sont envisagées par l'un ou l'autre étudiant
: depuis la transformation de l'oxygène en nourriture, jusqu'à
la transformation de l'énergie en lumière..., en passant
par la transformation des sels minéraux en glucose...
10% des étudiants identifient la photosynthèse à
la "respiration
chez la plante ".
Quant à ceux qui s'aventurent à y mettre une modélisation
sous forme d'une équation chimique, seulement 7% en proposent une
qui soit acceptable (mais cette proportion représente quand même
30% de ceux qui s'expriment sous cette forme, disons " scientifique
".
Certains ont tenu à accompagner leur explication d'un petit croquis
explicatif. Ils ne font, de manière tout à fait générale,
que de redonner sous forme graphique les informations par ailleurs rédigées.
Certains se contentent du dessin.
Que
nous disent ces jeunes ?
• Qu'ils n'ont
que faire de ces termes scientifiques " scolaires " 5%
• Que la photosynthèse est un phénomène
végétal, liés aux plantes 91% (ouf !)
• Qu'il s'agit d'abord d'une production d'oxygène 43
%
• >>> mais aussi d'une production de gaz carbonique
22% ? ? ?
• Qu'il s'agit d'une capture (prise) de lumière 19%*
• Qu'il s'agit d'une capture (prise) de gaz carbonique 37%
• >>> mais aussi d'une capture (prise) d'oxygène
11% ? ? ?
• Qu'il y a " production " de glucose, nourriture
21%
• Qu'une action de la lumière (ou de l'énergie)
existe 29% (*soit au total 48%)
• Qu'une action de la chlorophylle existe 19%
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ET
COMMENT POURRAIT-ON S'Y PRENDRE POUR ASSURER LA CONSTRUCTION DU CONCEPT
?
Avant de s'engager
dans la pratique didactique, sans doute est-il de bon conseil de parcourir
divers chemins d'approche du savoir concerné. Nous en distinguons
trois. C'est indéniablement aussi une (triple) clé pour
la construction des apprentissages.
Celui du cheminement historique, nous paraît
être propice à repérer le cheminement des scientifiques,
leurs modélisations antérieures (souvent arrive-t-il que
nous repassions par les mêmes types de modélisations), les
expériences " déclencheuses " (en tout cas qui
ont été retenues comme telles dans l'histoire des sciences).
Celui du savoir scientifique " actualisé
" souvent complexe à souhait étant donné le
développement actuel des explications cytologiques et biochimiques.
Mais qui, à la fois, font apparaître l'essence du mécanisme
(le noyau généralisable pour identifier le phénomène)
et sa complexité (biochimique) située dans le temps, dans
l'espace cellulaire le plus souvent.
Celui du savoir vulgarisé qui permet
de pointer les " liens
utiles " à établir pour la compréhension fine,
pour identifier suffisamment les implications du phénomène
dans la vie quotidienne.
Fort de ces trois sources, le didacticien peut alors (et peut-être
alors seulement) se mettre à l'ouvrage et construire pour les apprenants
la batterie d'exercices, de tâches à conduire, de problèmes
à résoudre, de règles à respecter, de notions
à conceptualiser...
ENFIN,
COMMENT " ÉTALER " LES APPRENTISSAGES AU LONG DE LA SCOLARITÉ
?
Nous distinguerons
quelques niveaux de progression didactique :
Niveau
I, celui de l'enseignement fondamental
• Les
animaux mangent des plantes ou d'autres animaux (qui eux mangent des plantes)...
• Les plantes
grandissent d'elles-mêmes, il suffit de les arroser de temps en
temps.
• À
la lumière, les plantes peuvent vivre (grotte, près d'un
spot de lumière).
• En entrant
dans un endroit naturel obscur (grotte) il n'y a plus de plantes... (dramatisation).
• Au noir,
les plantes ne se développent pas (grotte / pot dans la pelouse...
) (expérimentation).
• Dans
les grottes, on observe quelques petites plantes autour des points lumineux.
• Les cultures
agricoles assurent la production de nourriture, grâce aux plantes.
• Les plantes
produisent de la nourriture que nous exploitons (cultures diverses / carottes
/ pommes de terre / etc.).
• Les plantes
sont mangées par les animaux en tous genres (forêts, feuilles,
pucerons, etc.)
• ...
Approche essentiellement
" phénoménologique " : les faits sont établis
et reliés entre eux aux yeux des enfants. Ce niveau d'approche
permet de multiplier les occasions d'étonnement, d'observation,
d'expérimentations simples et directes et évite les "
explications savantes " faisant appel à des notions chimiques
ou autres abstractions complexes. Pas d'utilisation du terme " photosynthèse
".
Niveau
II, celui du premier cycle de l'enseignement secondaire (11-13 ans)
• Il
y a une suite de " mangeurs " " mangés " qui
forment une sorte de chaîne dont le premier maillon est formé
des plantes vertes.
• Les plantes
produisent des substances nutritives.
• La chlorophylle
et la lumière sont nécessaires pour la production végétale.
• ...
L'approche
conceptuelle de la nutrition des plantes peut être poursuivie dès
les premières années du secondaire, mais il semble opportun
de la limiter, à ce moment, à des aspects sensibles (et
d'écarter un moment - en tout cas sans un investissement didactique
important du côté chimique - l'approche moléculaire
et les équations chimiques complexes).
Niveau
III, celui du second cycle de l'enseignement secondaire (14-15 ans)
• Comment
les plantes produisent-elles des substances nutritives : expérimentation.
• L'eau,
les sels minéraux et le gaz carbonique sont à l'origine
de la production végétale.
• L'oxygène
provient de la décomposition de l'eau (photolyse).
• Modélisation
progressive et construction, pas à pas, des éléments
de l'équation chimique de base de la photosynthèse (2)
•...
L’équation
globale est construite pas à pas. On peut même la "
déplier " en faisant apparaître l'origine moléculaire
de l'oxygène (c'est-à-dire la décomposition de l'eau
par la lumière : photolyse).
Les lieux où la photosynthèse s'effectue sont de plus en
plus cernés : les cellules vertes des plantes sont identifiées
comme " responsables " de cette fonction.
Niveau
IV, celui du second cycle de l'enseignement secondaire (16-18 ans)
• La
photosynthèse chlorophyllienne s'effectue au sein des chloroplastes.
• On peut
identifier une phase où la lumière est nécessaire
(phase claire) et une phase où elle est inutile (phase sombre).
• Quelles
conséquences écologiques au temps des premières productions
photosynthétiques ?
• ...
Le mécanisme
chimique est resitué au niveau cellulaire (chloroplaste).
Le phénomène " photosynthèse " est restitué
dans les temps évolutifs (antérieur à la présence
d'oxygène sur terre / possible avec l'apparition préalable
de C02 par les fermentations bactériennes / rééquilibrage
avec l'apparition de la respiration).
Niveau
V, celui de l'enseignement universitaire (premières années
orientation scientifique)
• Deux
photo-systèmes chlorophylliens interviennent dans la photosynthèse
(systèmes II et I) ; les résultats sont : la cassure de
molécules d'eau en oxygène et hydrogène / le transport
d'hydrogène vers le NADPH2 .
• Le NADPH2
peut, avec des sources d'énergie propres (ATP), assurer la réduction
de molécules de gaz carbonique au sein d'une chaîne cyclique
de substances organiques (dont le PGAL).
• On distingue
des plantes à photosynthèse en C4 et en C5 (selon les substances
réceptrices du CO2).
• ...
Les niveaux
cytologiques et biochimiques sont abordés : photosystèmes
/ cycle de calvin / distinction entre les voies métaboliques...
Enfin, nous
réservons à ce moment l'approche "
recherche " qui pourrait constituer un sixième niveau. On
aurait ainsi déterminé des niveaux didactiques d'approche
" concentriques " pour la construction conceptuelle de la fonction
photosynthétique...
Pour chacun d'entre eux, les enseignants devraient pouvoir bénéficier
d'une panoplie d'activités, ou d'approches didactiques, testées
et dont chacune soit respectueuse du niveau pour lequel elle est pensée.
Pourrait-on alors espérer que cette " fonction primordiale
des végétaux verts " soit mieux connue, mieux aimée
et respectée dans des actes concrets vis-à-vis des plantes
?
Daniel Rousselet
Instituteur, Agrégé
en Biologie, Docteur en Sciences de l'éducation.
Professeur aux Facultés Universitaires de Namur et dans la Haute
École Catholique de Namur.
Notes
(1)
Nous avons volontairement écarté les définitions
franchement erronées parfois présentes dans les glossaires
de certains ouvrages prétendument " de formation scientifique
". Difficulté donc, pour le non spécialiste, de séparer
le bon grain de l'ivraie !
(2) Copies d'un développement didactique complet, relatif à
la photosynthèse (Biologie science expérimentale 3°)
peuvent être obtenue auprès de daniel.rousselet@fundp.ac.be
Bibliographie
BARTH
B.-M. (1987), L'apprentissage de l'abstraction, Retz, Paris.
CAMPBELL N. A. (1995), Biologie, De Boeck Université, Bruxelles.
DE WIT C. D. HENDRICK (1997), La vie racontée, une biographie de
la Biologie, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne.
GIORDAN A. (2001), Pédagogie de la vulgarisation du savoir scientifique,
Résonances, Sion(CH).
AZLIAK P. (1974), Physiologie végétale, nutrition et métabolisme,
Hemann, Paris.
RAVEN P. H., EVERT R. F., EICHHORN S. E. (2000), Biologie Végétale,
De Boeck Université, Bruxelles.
ROUSSELET D. (1998), Biologie Science Expérimentale 3e, De Boeck,
Bruxelles.
ROUSSELET D., " Les Préconceptions, appuis pour la mise au
point des outils didactiques ", in GIORDAN, GIRAULT et CLEMENT, (1994)
Conceptions et connaissances, Peter Lang, Berne.
TAYLOR G. R. (1963), Histoire illustrée de la Biologie, Hachette,
Paris.
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