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Novità
in libreria
L'école entre Autorité et Zizanie -
Ou 26 façons de renoncer au dernier mot de LIFE, Université
de Genève Lyon, Chronique Sociale, 2003, 120 p., 12,90 euros.
L'ouvrage présenté sous forme d'abécédaire
propose vingt-six entrées pour parler d'école et de pédagogie
dans le contexte actuel où des “ antipédagogues ”,
forts de leurs “ Yaka-focon ”, prônent comme remède
aux problèmes de l'école d'aujourd'hui le retour à
de nostalgiques autorité et transmission des savoirs d'antan.
On trouve donc : “ Autorité, Bureaucratie, Constructivisme,
Didactique, Enfant-au-centre, Fatigue, Galère, Honte, Illettrisme,
Jeu, Krach, Laxisme, Mesure, Niveau, Objectifs, Pédagogie, Qualité,
Redoublement, Savoir, Transmission, Utopie, Verbiage, Web et Zizanie ”,
qui figurent dans le dictionnaire ; mais aussi “ X-Files ”
et même “ Yaka ” (il n'y a qu'à) que l'on a privé
de son inséparable “ Focon ” (il faut qu'on), si chers
à ceux qui ont réponse à tout.
Illustrés, çà et là, par des illustrations
de Barrigue et Mix & Remix, les vingt-six mots, accompagnés
chacun de l'indication de trois ouvrages repères, sont déclinés
de façon agile par des membres du groupe LIFE (Laboratoire Innovation,
Formation, Éducation) de l'Université de Genève.
Y ont contribué, entre autres : Philippe Perrenoud, pour cinq définitions
; Olivier Maulini, pour six ; Monica Gather Thurler pour trois, etc.,
sans oublier Étiennette Vellas, qui est aussi membre du comité
scientifique de notre revue.
Elle s'est penchée sur “ Constructivisme ” et sur “
Utopie ” qu'elle termine ainsi : “ Conserver le souffle de
l'utopie sans cesser de plier l'action aux conditions du réel,
tel est le défi des pédagogues ! ”
Cronologia della Valle d’Aosta – 1848-2000
A cura di Marco Cuaz, Paolo Momigliano Levi, Elio Riccarand.
Istituto storico della Resistenza e della società contemporanea
in Valle d’Aosta.
Aosta, Stylos, 2003, p. 840, euro 50.
Una sintesi di 150 anni di storia
valdostana efficace anche per gli studenti
Se, come sosteneva Lucien Febvre, uno dei massimi storici
francesi del XX secolo, tra i fondatori, con Marc Bloch, degli “Annales
d’histoire économique et sociale”, ogni cronologia
rappresenta lo strumento preliminare allo studio della storia, abbiamo
una ragione in più per far conoscere ai nostri studenti il volume,
recentemente dato alle stampe.
Frutto di una lunga ricerca, condotta dagli storici valdostani Marco Cuaz
(che si è occupato del periodo compreso tra il 1848 e il 1917),
Paolo Momigliano Levi (dal 1918 al 1947) ed Elio Riccarand (dal 1948 al
2000), il testo si presenta come un agile repertorio dove sono riportati
gli avvenimenti che hanno caratterizzato la storia della Valle d'Aosta,
dallo Statuto Albertino fino ai giorni nostri.
Ciò che più attrae il lettore, oltre alla struttura di rapida
e facile consultazione, è che gli autori non si sono limitati a
riferire gli episodi storici legati ai grandi personaggi e alle vicende
di maggior risonanza e clamore, ma hanno anche cercato di tratteggiare
una storia degli eventi quotidiani, legati agli umili, a coloro che in
genere non compaiono nei manuali.
Il libro, che consta di 840 pagine e 69 fotografie, è inserito
in un elegante cofanetto ed è accompagnato da un allegato in cui
sono riportati i rappresentanti della Valle d'Aosta al Parlamento dal
1848 al 2001 nonché il grafico riepilogativo dei censimenti tenutisi
nello stesso arco di tempo.
Una serie di minuziosi indici - analitico, dei nomi, delle località
- soccorre il lettore nella consultazione delle notizie, riportate in
rigoroso ordine cronologico. Ogni decennio, inoltre, è preceduto
da un'efficace sintesi e da approfondimenti segnalati graficamente nel
testo con una banda grigia laterale; il lettore può, dunque, scegliere
le notizie che più lo incuriosiscono e cercare di rintracciarne
eventuali evoluzioni nel corso degli anni.
Scorrendo le 15 introduzioni ai decenni e i 52 box di approfondimento
della Cronologia della Valle d'Aosta, il lettore riesce a formarsi un
quadro generale e complessivo di centocinquant'anni di storia sociale,
culturale, ambientale e politica valdostana.
Un manuale di sintesi, dunque, che appare decisamente utile agli insegnanti
che possono indirizzare meglio le ricerche degli studenti, ancora privi
di adeguati strumenti per leggere ed interpretare la grande storia.
Nel volume, infine, ci sono curiose “notiziole” che possono
aprire, soprattutto per gli studenti universitari, interessanti prospettive
di ricerca, ingenerando in loro una sana curiosità e una vivace
passione per la storia locale. Degne di approfondimento, a titolo di esempio,
potrebbero apparire la scoperta, di sicuro impatto emotivo, che, nell'Ottocento,
decine di fanciulli - i piccoli “ramoneurs”, che così
tanta parte hanno avuto in certa tradizione e letteratura valdostana -
in realtà venivano venduti dalle famiglie indigenti a dei “mercanti
di bambini” e spesso non facevano più ritorno a casa; oppure
la notizia di un movimento di emigranti diretto verso la Gran Bretagna
e organizzato da un certo Bochet, originario di Saint-Pierre, perito nella
tragedia del Titanic.
Jean-Baptiste Cerlogne - Un clerc paysan de Silvana
Presa
Aosta, Le Château, p. 116, euro 12.
La vie de Jean-Baptiste Cerlogne
dans l'espace culturel valdôtain entre deux siècles. Un outil
pour les enseignants.
Le poète patoisant Jean-Baptiste Cerlogne (1826-1910), encore très
connu actuellement, auteur de poésies célèbres dont
de nombreux Valdôtains connaissent au moins le titre, est l'objet
d'une recherche entreprise par Silvana Presa, et qui vient d’être
publiée dans la collection “ Biographica ” des éditions
Le Château.
Cet ouvrage sera certainement très utile aux enseignants désireux
de découvrir ou de redécouvrir l'abbé J.-B. Cerlogne
ainsi que le milieu intellectuel et spirituel dans lequel il a vécu
et agi comme prêtre, comme poète, comme premier (et d'après
lui dernier) codificateur en Vallée d'Aoste de cette langue du
peuple, appelée patois à son époque, et mieux connue
aujourd'hui sous le nom de francoprovençal.
L'ouvrage de S. Presa est la tentative de conjuguer dans une même
étude la biographie d'un personnage, acteur incontestable d'un
tournant décisif de la culture valdôtaine, avec l'histoire
de la seconde moitié du XIXe siècle.
J.-B. Cerlogne n'étant ni un prêtre enfermé dans son
sanctuaire ni le poète isolé dans sa tour d'ivoire, il était
nécessaire de confronter pas à pas les étapes de
sa vie aventureuse et de sa carrière de " clerc paysan "
(tel est le sous-titre de l'ouvrage) avec les événements
qui ont suivi la Restauration jusqu'à la naissance du royaume d'Italie
et avec les faits funestes de la fin du siècle (les désastres
coloniaux italiens, les régicides).
Cela avec un regard particulier porté sur la petite Vallée
d'Aoste, dont Cerlogne s'exile d'ailleurs à plusieurs reprises,
en quête de pain ou de tranquillité.
Si dans la partie
biographique S. Presa s'en tient au niveau de la vulgarisation, elle le
dépasse quand elle aborde les pages consacrées à
J.-B. Cerlogne dans son rôle de codificateur du patois comme langue
écrite. Nous découvrons ici un Cerlogne inédit, s'adonnant
corps et âme, pendant cinquante ans - au début avec la ferveur
de la spontanéité, puis au fil des années avec une
lucidité croissante - à la tâche de présenter
le monde paysan comme un objet privilégié de haute littérature
et ce, en utilisant la langue parlée dans ce monde.
Mais, pour y parvenir, il lui a fallu créer de toutes pièces
un outil inexistant à l'époque, c'est-à-dire un langage
écrit.
Le patois était alors une langue seulement orale et méprisée,
synonyme d'un milieu rustre, humble et de bas niveau.
La révolution de Cerlogne a consisté à inventer des
artifices capables, tout en respectant l'apparence du réel, de
transposer la ruralité et sa langue dans une autre dimension. J.-B.
Cerlogne n'est ni le simple témoin de ce coin du monde ni l'ethnographe
attaché à en saisir ses caractères typiques : l'objet
de son regard, d’après l’auteur, est le passage de
l'homme sur la Terre. La ruralité valdôtaine et sa langue
sont les moyens par lesquels sa réflexion prend corps.
Personnage atypique, se forçant, dans les dernières années
de sa vie, à jouer le rôle d'un jongleur, J.-B. Cerlogne
est, en fait, comme cela ressort de ces pages, un intellectuel, un prêtre
tout à fait conscient de sa spécificité, et surtout
l'auteur d'un code auquel les écrivains patoisants d'aujourd'hui
continuent de s'inspirer. Son héritage est donc bien vivant, comme
en témoigne ce texte qui aide à le saisir dans son intégralité.
Come nasce la biblioteca di Aosta di Tullio Omezzoli
Aosta, Le Château, 2003, p. 96, euro 12.
In questo piccolo libro di 96 pagine, l’autore
racconta come in Valle d'Aosta sia stato realizzato un progetto culturale
in grado di agevolare e stimolare l'accesso del cittadino
al libro. Il volumetto non si limita a presentare un percorso storico
sulla biblioteca di Aosta ma sintetizza anche l’evoluzione del concetto
stesso di biblioteca maturato in Valle d’Aosta, che ha portato alla
creazione dello spazio aperto, fruibile, vitale, di cui oggi disponiamo.
Il libro presenta i bisogni culturali della città di Aosta nella
prima metà del ’900, i progetti elaborati da uomini politici
ed intellettuali per soddisfarli e i problemi pratici, finanziari, tecnici
e politici che hanno condizionato le scelte via via effettuate.
Cartine, piante e documenti contribuiscono alla costruzione di questo
piccolo lavoro di divulgazione che l’autore ha realizzato dopo attente
ricerche sul periodo che va dal 1915 al 1954, ricostruendo anche gli spostamenti
immaginari e reali subiti dalla biblioteca di Aosta.
L'intento di proporre un prodotto snello, ma al tempo stesso completo
sotto il profilo dell'informazione, è anche raggiunto grazie all'inserzione
di numerose schede autonome rispetto al testo, che contrappuntano il suo
percorso. L'autore ricostruisce, in sintesi, la lunga vicenda della biblioteca
di Aosta e riconosce alla personalità e alla passione di persone
come Eleuterio Menozzi, Jules Brocherel, Umberto Negri un ruolo fondamentale
nella sua storia. Queste personalità, con il loro profilo e le
loro storie personali vengono messe a confronto con eventi e condizioni
storiche, che coinvolgono la biblioteca. Questo testo è un esempio
di divulgazione della storia della cultura della Valle d'Aosta fruibile
sia dagli studenti sia dagli insegnanti.
Completa il lavoro di Omezzoli un'appendice di Andrea Désandré,
giovane valdostano studioso delle élite locali tra XVIII e XIX
secolo. Sulla base dello spoglio dell'Archivio notarile Désandré
si ingegna a ricostruire le biblioteche private dei valdostani possidenti,
per ricavare un profilo della loro formazione e dei loro interessi.
Le Scienze della terra: fondamenti ed esperienze pratiche
di Elena Ferrero, Angela Provera, Marco Tonon
Torino, Libreria Cortina - Torino, p. 130, euro18,50.
Il contenuto del volume, di facile consultazione, i cui
presupposti teorici s'inquadrano nella teoria pedagogica del costruttivismo,
non vuole essere un ulteriore libro di testo, anche se riprende dei temi
fondamentali della disciplina, utili a chi insegna le Scienze della Terra
alla scuola dell'obbligo, primaria e secondaria: le rocce, i fossili,
la struttura interna della Terra, le teorie mobiliste, il vulcanismo,
i terremoti e i rischi geologici.
Il testo è nato come conseguenza logica del lavoro svolto alle
Università degli Studi di Torino e della Valle d'Aosta, durante
i laboratori didattici che hanno visto all'opera centinaia di partecipanti,
negli ultimi cinque anni: studenti iscritti al Corso di laurea in Scienze
della Formazione Primaria, specializzandi della Scuola Interateneo di
Specializzazione per insegnanti della scuola secondaria, docenti impegnati
nell'insegnamento in scuole di ogni ordine e grado, allievi della scuola
primaria e secondaria.
Gli autori: Elena Ferrero, Professore presso la Facoltà di Scienze
MFN dell'Università di Torino, Angela Provera e Marco Tonon dell'Università
di Torino - Dipar timento di Scienze della Terra, tutti esperti di Didattica
delle Scienze, sono stati coinvolti direttamente nelle animazioni dei
laboratori didattici delle Scienze della Terra. La ricchezza delle esperienze
vissute ha motivato lo sforzo di analisi e di sintesi effettuato allo
scopo di proporre una riflessione in grado di rispondere, in modo chiaro,
alle domande che si pongono gli addetti al lavoro.
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