|
École
et territoire
L’école peut devenir
un agent déterminant de la territorialité et de l’éducation
à la citoyenneté.
Après avoir été longtemps discutée,
la définition de la géographie comme science sociale(1)
est désormais admise par tous les spécialistes mais souvent
mal comprise par les enseignants et leurs formateurs. Or, le concept de
territoire qui revient en force dans la société, illustre
parfaitement le “ tournant géographique (2) ”
qui oriente la recherche et l’enseignement de la discipline vers
l’analyse de la dimension spatiale des phénomènes
sociaux et culturels.
Toutefois, il est souvent difficile pour l’enseignant qui a reçu
une formation minimale en géographie, de saisir l’évolution
complexe de la connaissance dans sa discipline. D’une part, il tend
à identifier ce qu’il observe dans l’espace terrestre
à des objets géographiques. Or, les objets géographiques
sont des constructions explicatives, conceptuelles, qui lient entre eux
des phénomènes observables directement ou indirectement
dans l’espace terrestre. D’autre part, des exercices scolaires
traditionnels faisant illusion, tels les lectures de paysages, masquent
souvent le fait que les connaissances de l’enseignant ne sont pas
réactualisées. Ces pratiques pédagogiques, héritage
de la description objective naturaliste conjuguée à la pédagogie
de l’éveil, peuvent devenir des “ niches ” pour
les enseignants les moins dynamiques.
Enfin, la mise en œuvre d’une transdisciplinarité mal
définie, souvent mal comprise et mal appliquée aggrave encore
la situation. Il en résulte que “ ce qui était
confus pour la seule géographie devient en outre diffus. (3)
"
Or, un enseignement scolaire de géographie orienté vers
la compréhension des nouvelles dynamiques de production de l’espace
par la société est nécessaire à la formation
des citoyens. Il suppose une problématisation évolutive
du lien entre territoire et société dans le cadre d’une
globalité hétérogène fondée sur les
dynamiques locales des territoires. Il implique aussi, de la part des
enseignants de géographie, la mise en œuvre de compétences
transversales et de méthodes spécifiques qui favorisent
l’insertion des élèves et du système scolaire
dans cette dynamique.
LE TERRITOIRE COMME OBJET GÉOGRAPHIQUE
L’enseignant-observateur qui décrit le paysage
ou les phénomènes observés n’émet des
hypothèses que sur la perception par les sens des données
existantes. Son objectif est de rendre compte et il répond à
la question : Comment est-ce ? En revanche, ’enseignant-médiateur
qui veut faire comprendre suppose l’existence d’une organisation
cachée de ce qui est observé. Il répond à
trois pourquoi : pourquoi est-ce comme ça, pourquoi est-ce
ici et pas ailleurs, pourquoi est-ce ici différent d’ailleurs
? Ce faisant, il produit une rupture entre le réel observé
et observable par tous, et l’objet géographique construit,
inscrit dans un système d’explication. Ce qui explique pourquoi
le fonctionnement de l’objet géographique dépend,
pour une large part, de la conjonction entre les représentations
sociales du groupe humain qui pratique le territoire et les représentations
scientifiques des chercheurs.
Approche géographique : “ Le territoire
est la forme la plus accomplie des concepts spatiaux (4) ”
Le concept de territoire intègre les trois formes
fondamentales de l’espace naturel et culturel :
• l’espace de vie qui se confond pour chaque individu
avec l’aire de ses pratiques spatiales ;
• l’espace vécu (5) qui intègre
les représentations du rapport à une réalité
des pratiques spatiales quotidiennes, la conceptualisation de ce rapport
et l’imaginaire spatial sans rapport obligé avec la pratique
d’un espace par un individu ;
• l’espace social des géographes constitué
par “ l’ensemble des interrelations sociales spatialisées
”(6) , résultat d’une production collective
concrète.
Selon Di Meo(7), le territoire est la résultante d’une
construction sociale faite par des groupes conscients de leur identité
collective et de leurs particularités. Le territoire géographique
est à la fois multidimensionnel et ouvert car il intègre
la multi-appartenance des acteurs sociaux dans le rapport de territorialité(8)
de l’homme aux lieux. C’est ce rapport qui informe les réseaux
et maillages dans lesquels s’inscrivent les flux et les dynamiques
de tous ordres.
Dans cette approche l’école est un acteur “ des territoires
” et devient un agent de leur production, à condition de
reconnaître une nouvelle économie d’échelle,
de multiplier et de diversifier ses approches, de contribuer à
la construction transdisciplinaire des savoirs des citoyens. Or, souvent,
les enseignants ne dépassent pas le stade d'un enseignement géographique
descriptif, peu préoccupé des interactions et des dynamiques
de production de l’espace et de la société.
INSTRUIRE ET ÉDUQUER : L’APPROCHE
SCOLAIRE DU TERRITOIRE
Ce dernier constat est valable pour 90 % des professeurs
du primaire et il reste vrai pour une partie des enseignants du secondaire.
Lorsque les interactions sont abordées, le point de vue géographique
est dilué dans une transdisciplinarité mal comprise qui
dilue la spécificité de l’analyse géographique(9)
ou dans des formes abâtardies de la sociologie de l'espace et de
l'économie spatiale(10). Or le travail sur le milieu ou sur l'environnement
proche est une des traditions de la géographie. Le risque est de
s’enfermer dans une perspective monographique de l’étude
du milieu “ local ” dont l’intérêt serait
l’effet de réel qui rend “ vivants ” les apprentissages
de notions scolaires trop générales et trop abstraites.
En 2004, la problématique de l’enseignement de la géographie
est adaptée à la société de la communication
et à la mondialisation. Le concept de territoire ayant évolué,
l’étude de documents jointe à l’observation
du milieu proche a trois buts.
Reconnaître et comprendre
une nouvelle économie d’échelle
Le premier but est de reconnaître et de comprendre
une nouvelle économie d’échelle afin d’en
évaluer le potentiel éducatif et de définir des lignes
d’action possibles. La formulation d’une question, par exemple
“ notre établissement scolaire a-t-il un territoire? ”,
conduit à poser le problème de la territorialité
à partir de l’étude partielle (école élémentaire)
ou complète (lycée) de la configuration matérielle
et des limites du territoire supposé, de l’accessibilité,
du maillage administratif, des flux de personnes et de biens, des réseaux
des relations humaines, des réseaux de partenaires, des liens avec
les producteurs des connaissances, des zones d’influence ou de “
gouvernance ”, du régime de visibilité des actions
éducatives. La territorialité correspond à un sentiment
d’appartenance à un espace multidimensionnel à
la fois objet-enjeux-agent.
Articuler les approches différentes
de la réalité des territoires
Le second but est d’articuler les approches différentes
de la réalité des territoires. Pour cela des démarches
actives, multiples et diverses sont à mettre en œuvre. La
construction de leur propre savoir par les élèves repose
sur un travail d’enquête, de recherche documentaire, de constitution
de dossiers “ ouverts ”, c’est-à-dire évolutifs,
qui fourniront des données et des points de vue différents
pour alimenter la réflexion et les débats en classe. La
communication est indispensable à la construction conceptuelle.
Communication interne d’abord : les élèves travaillent
en équipe sur le terrain, partagent leurs résultats, échangent
avec le ou les enseignants. Communication externe ensuite : lors du contact
avec différents acteurs sociaux. Les élèves et les
enseignants sensibilisent l’opinion aux questions qu’ils étudient.
Ce faisant, ils permettent à la communauté scolaire de contribuer,
dans la mesure de ses moyens, à la production de la territorialité
et à la réflexion sur les dynamiques qui la traversent.
Mais, au point de départ, ce sont d’abord des conceptions
que les enseignants ont du territoire qui orientent le travail de tous.
Ces conceptions sont révélées par la définition
préalable qu’ils donnent du territoire. Or les grandes catégories
de définitions repérables font souvent obstacle à
la prise en compte de l’économie d’échelle.
Ainsi, le territoire est conçu comme :
• le territoire-naturaliste : il est assimilé à une
étendue dont l'unité se définit à partir d'un
critère d'ordre naturel ;
• le territoire-égocentré : il est défini par
rapport à soi comme espace de vie ;
• le territoire-organisation : il correspond à l’aire
d'influence. L’approche est construite en termes de filières,
de zones, de réseaux, de maillages ;
• le territoire-neutralisé : le territoire est une portion
d'espace terrestre indéterminé, défini en fonction
du thème d'étude : la commune, l’Amazonie ;
• le territoire-isolat : une fois défini, le territoire est
perçu à son seul niveau d'échelle, de l’intérieur
;
• le territoire-éclaté : il est assimilé à
l’un de ses composants (un territoire viticole).
Ces approches partielles ne permettent pas aux enseignants de comprendre
les dynamiques qui “ produisent ” le territoire et, en retour,
influencent la construction de la société(11). La transdisciplinarité
peut préparer à la comparaison critique de différentes
approches du territoire, mais elle ne permet pas à l’enseignant
de géographie de réajuster ce qu’il sait avec ce qui
est. Enfin le travail sur le terrain est trop ponctuel - faute de temps
- pour modifier réellement les représentations des enseignants.
Il faut donc établir des relations durables avec ceux qui ont des
compétences professionnelles reconnues et la capacité et
la volonté de les partager avec des jeunes.
Favoriser l'interaction entre école
et société par une démarche didactique
Le troisième but est donc de favoriser l'interaction
entre école et société par une démarche didactique
qui intègre la construction transdisciplinaire des savoirs des
citoyens. Dans ces conditions, le professeur n’a plus la possibilité
de simplifier les faits
en éliminant une partie de la démonstration, ce qui contrarie
la compréhension. Il va, au contraire, primariser sa démonstration
en ne retenant que les grandes articulations qui constituent l’objet
géographique et l’organisation des notions qui le composent.
De plus, l’enseignant ne peut pas dissocier l'espace vécu
d'une approche notionnelle fondée sur les représentations
et les figurations d'espaces lointains et inconnus. Lectures, télévision,
cinéma, migrations, peintures, musiques… alimentent les représentations
sociales.
Le premier mouvement de l’enseignant de géographie devrait
donc être de repérer les stratégies et les solidarités
à l'œuvre localement et l'échelle
à laquelle elles tentent de s'organiser. Dès lors, les aptitudes
du professeur à entrer en contact avec les acteurs de terrain deviennent
fondamentales pour rassembler l’information locale, pour mettre
en relation avec des problématiques générales reconnues
les données rassemblées, pour prendre en compte les différents
systèmes culturels qui conditionnent l'approche du réel
et la construction des savoirs, pour intégrer les programmes dans
l'étude du territoire (et non l'inverse), pour créer les
conditions pédagogiques de la découverte des notions primaires
par les élèves, pour mettre en place les démarches
qui permettent le transfert des savoirs acquis à des situations
différentes.
Il apparaît donc que c’est au maître d’organiser
la médiation des savoirs, ce qui n’est pas évident
car les savoirs des élèves et du maître ne relèvent
ni de la seule géographie, ni des seuls apprentissages scolaires.
LES TERRITOIRES DE L’ÉCOLE
: LES TROIS CONDITIONS DE LA MÉDIATION DIDACTIQUE
La médiation didactique est un ensemble complexe
qui met en jeu non seulement l’articulation entre les savoirs polyvalents
de la pratique quotidienne et les apports spécifiques de l’analyse
géographique, mais aussi entre les savoirs de l’éducation
formelle et non formelle, voire informelle, et ce qui, provenant d’autres
disciplines, permet de conforter et d’élargir les apprentissages
géographiques. Dans cet ensemble, le discours géographique
scolaire conserve sa spécificité et apporte un plus à
la construction des savoirs transversaux si la médiation didactique
respecte trois conditions indispensables : la structure du discours géographique,
la problématisation des savoirs à enseigner, la constitution
d’un territoire d’enseignement.
Structurer le discours géographique
Ce discours s’organise à partir de trois
points qui n’entretiennent pas entre eux de relations hiérarchisées.
Le premier est le cadre matériel qui constitue le fondement
du phénomène étudié. Ce cadre est le résultat
de l’état matériel de la société et
de la civilisation d’une époque. Le second est l’agencement
spatial, qui concerne les choses, les personnes, les collectivités,
les flux impliqués dans le phénomène, à la
médiation didactique qui permet aux enseignants et à leurs
élèves de contribuer à la production du territoire.
Le troisième point ce sont les représentations
sociales des acteurs et leurs modes pratiques et symboliques de relations
à l’espace et entre eux.
Toutefois, la structuration n’est pas suffisante car le poids de
la tradition scolaire tire l’enseignant vers le découpage
de l'objet d'étude en sous-unités spatiales ou en sous-thèmes
répartis entre les groupes d'élèves. Or, ce découpage
ne permet pas de comprendre les jeux d’échelle et le changement
de nature des problèmes qu’ils imposent ni la multi-appartenance
des territoires à des ensembles géopolitiques plus vastes.
Problématiser les champs
du savoir à enseigner
La “ mise en problème ” évite
les inventaires de données, le plus souvent organisés en
catégories binaires atouts/contraintes, unité/diversité,
qui n’aboutissent qu’à des constats, pas à des
explications. Le maître construit des problématiques géographiques
pertinentes, à partir des observations et des questions qu’elles
soulèvent. Une problématique cohérente sous-tend
l’articulation des savoirs, le choix des démarches et fournit
le plan de la leçon. Mais, en classe, les élèves
sont associés à la découverte des problèmes
et à leur formulation. Cette problématique géographique
de l’enseignement ne peut rester à l’écart de
trois phénomènes actuels majeurs :
• les nouveaux rapports entre les hommes et les milieux (environnement,
développement durable, tourisme) ;
• l’extension urbaine et son impact sur l’organisation
spatiale ;
• la construction de l’Europe comme exemple des effets de
la globalisation.
Dans chaque phénomène, le “ territoire ” est
le lieu de l’articulation génétique, et pas simplement
causale, entre le local et le global car il est porteur des dynamiques
d’extension, de diversification, de régression, d’accumulation,
de concentration qui animent une territorialité complexe dont le
sens est à construire.
Avec les élèves, à partir des données obtenues
par l’étude de documents (cartes, textes, images, statistiques),
la question portera sur les solidarités ou les oppositions qui
changent le territoire et les formes de territorialité (pour les
lycéens). Le but est de faire retrouver dans l’espace étudié
par les élèves, en fonction de leur niveau, les fondements
des problématiques générales des trois phénomènes
majeurs.
La comparaison entre des cas divergents (un territoire industriel en cours
de déstructuration, un territoire urbain en phase de polarisation,
une communauté de communes à forte dynamique socio-spatiale,
etc.) aide les élèves à repérer et
à formuler les problèmes. Mais, lors de cette étape,
les élèves et les enseignants fonctionnent encore en vase
clos, sans contact physique avec la réalité de leur territoire.
Créer un territoire d’enseignement
: les partenaires de l’école
La troisième condition est donc la mise en œuvre
de démarches d’enquête armées par les premières
hypothèses produites en “ salle ” et l’intervention
de partenaires, in situ ou dans l’établissement scolaire.
Ces démarches sont aussi importantes que l’exercice classique
d’observation des paysages qui présente un intérêt
pour les élèves à condition qu’ils sachent
ce qu’ils cherchent. Les enquêtes sur le terrain et la rencontre
privilégiée avec les partenaires permettent de compléter
les informations rassemblées en les actualisant afin d’éprouver
la validité des hypothèses. Elles offrent aussi la possibilité
de rassembler une série de données complémentaires
qui sont de l’ordre du non-dit. Ce sont le plus souvent des données
occasionnelles et fugaces, des remarques faites par les acteurs sur les
relations entre les personnes, sur les conditions d’échange
ou de travail ou encore des décalages par exemple entre une publicité
régionale et la réalité du quotidien. Autant de données,
qui ne sont jamais transcrites, qui trahissent le mal-être, l’appauvrissement
ou l’enrichissement, qui constituent un contre-point au discours
nécessairement subjectif des spécialistes ou de l’enseignant,
et qui donnent la tendance de l’évolution, car “ si
le malade ne connaît pas le remède, il sait où il
a mal ! ”.
Cette recherche de collaborations et de partenariats par le biais des
investigations de terrain mobilise des savoirs et des compétences
transversales, tant pour les élèves que pour les enseignants.
Il se crée une sorte d’émulation dans la sollicitation
des réseaux relationnels. Le maître contribue au travail
collectif “ en compagnonnage ”, et il contrôle la validité
et la pertinence des données. Toutefois, il ne s’agit pas
de faire collecter par les élèves, à chaque étape
de l’apprentissage, toutes les données nécessaires
au travail géographique(12).
Il s’agit d’apprendre comment s’informer et traiter
l’information. C’est à l’enseignant qu’incombe
le rassemblement des données utiles à l’étude.
La constitution du territoire d’enseignement-apprentissage est à
mettre en place progressivement car elle a des incidences sur le fonctionnement
du système scolaire. Elle demande en priorité :
• un travail en équipe des enseignants (utilisant les compétences
sur le modèle du système productif) et des élèves
(qui ne sont plus en groupes, mais sont responsables chacun d’un
travail particulier) ;
• une collaboration interne au système scolaire ;
• la constitution d’un réseau de collaborateurs extérieurs
au système éducatif ;
• une économie de la gestion des réseaux (ne pas envoyer
tous les ans, par exemple, les groupes d’élèves chez
le même informateur. Les solutions doubles sont indispensables)
;
• une maîtrise de la communication avec d’autres professionnels
;
• des partenariats avec certains intervenants choisis et accrédités,
en fonction de leurs qualités professionnelles et de leurs aptitudes
à communiquer avec de jeunes publics ;
• une maîtrise de la médiation des savoirs.
CONCLUSION
C'est surtout vers les hommes qui font le territoire
qu'il faut se tourner. Des hommes qui ont la connaissance profonde et
précise des choses et des gens de leur pays. Car l’école
ne définit pas son territoire. Par l’enseignement et les
apprentissages elle agit dans différents territoires. C’est
pour cela qu’elle est un agent déterminant de la territorialité
et de l’éducation à la citoyenneté.
Françoise Buffet
Enseignant-chercheur au Laboratoire Culture et Communication
de l'Université d'Avignon. Ancien formateur
à l'IUFM de Lyon, elle donne le cours “ Problèmes,
méthode et didactique de la géographie ” à
l’École de spécialisation pour les enseignants du
secondaire de l’Université de la Vallée d’Aoste.
Présidente de l'Institut Européen pour la Promotion de l'Innovation
et de la Culture en Éducation.
Notes
(1) LÉVY J., LUSSAULT M. (dir.) (2003), Dictionnaire de la géographie
et de l'espace des sociétés. Paris : Belin.
(2) LÉVY J. (1999), Le tournant géographique. Penser l’espace
pour lire le monde, Coll. Mappemonde. Paris : Belin.
(3) LÉVY J., Lussault M. (dir.) (2000), Logique de l’espace,
esprit des lieux. Géographie à Cerisy. Paris : Belin. p.
335.
(4) In Logiques de l’espace, esprit des lieux. Paris : Belin, 2000.
(5) FRÉMONT A. (oct. 1976), L’espace vécu, Colloque
de Rouen.
(6) FRÉMONT A. (1984), in Géographie sociale.
(7) DI MÉO G.(1998), Géographie sociale et territoires.
Paris : Nathan Université.
(8) DI MÉO G. (1999), “ Géographies tranquilles du
quotidien ”,
in Cahier de géographie du Québec, vol. 43, n° 118,
p. 75-94.
(9) Cf. l’éducation globale à l'environnement.
(10) Il est intéressant de consulter les exemples didactiques proposés
dans la Rivista dell’associazione italiana insegnanti di geografia,
“ Ambiente, Società Territorio, Geografia nelle Scuole ”,
n° 2 marzo/aprile 2004 et n°3/4 maggio/agosto 2004, anno XIL,
nuova serie IV.
(11) L’influence de l’organisation spatiale sur la société
est une thèse ancienne : cf. l’utopie de la Cité du
Soleil de Campanella.
(12) Ce fut sans doute la plus grande erreur de la pédagogie de
l’éveil : faire de l’élève un chercheur
“ géographe en herbe ”.
|
|
|