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Chers
lecteurs,
Le 22 mars dernier, nous étions une centaine à
fêter la sortie de notre revue consacrée à l’alimentation.
La directrice de l’IPRA de Châtillon, Mme Annalisa Baratta,
nous a reçus dans un salon soigneusement décoré.
La plupart des collègues qui ont collaboré au n° 69
ont partagé avec nous un buffet raffiné préparé
par les élèves de l’école.
Quel plaisir d’accueillir parmi nous la surintendante Daniela Sarteur
ainsi que des délégations de l’université (Luisa
Revelli, Fabrizio Bertolino, Stefano Cacciamani), de l’IRRE (la
directrice Irene Bosonin) et du SIT (l’inspecteur Piero Floris).
Pour ce nouveau numéro, deux titres porteurs :
L’école, une communauté de recherche et À
la découverte du patrimoine artistique et culturel.
Le premier insiste sur la notion de “
classe ”, aussi bien en tant que lieu physique qu’en tant
qu’expression du groupe d’élèves réunis
autour de leur enseignant ou de leur éducateur au sein d’un
même microcosme.
Le cours de formation coordonné par le professeur Stefano Cacciamani
de l’Université de la Vallée d’Aoste a permis
aux 39 enseignants et éducateurs concernés de réfléchir
à la manière de mettre sur pied une communauté de
recherche en milieu éducatif. Les participants se sont notamment
familiarisés avec des méthodes qu’ils ont ensuite
expérimentées avec leurs élèves.
Le deuxième grand thème abordé
nécessite de faire sortir les élèves de l’école,
de repousser les murs de la classe pour se lancer à la découverte
du patrimoine artistique et culturel.
Nous avons voulu traiter ce sujet en le conjuguant avec le notion du “
Beau ” puisque, deux fois au moins, le mot apparaît dans les
textes officiels. En effet, le décret législatif 59/2004
prévoit qu’à l’école, les élèves
concernés (6-14 ans) “ mûrissent le sens du beau ”
et apprennent à connaître et à “ respecter les
beautés naturelles et artistiques ”.
Et puis, peut-on rester passif face au pouvoir envahissant de la télévision
en lui laissant imposer ses modèles? Les générations
futures sauront-elles résister à la facilité d’un
goût pré-confectionné, fabriqué en série
par les nouveaux médias ? Les jeunes sauront-ils faire l’effort
de se tourner vers une culture plus artisanale et plus authentique ?
Telles sont quelques-unes des questions que se sont posées les
experts que nous avons contactés. Leurs réflexions mettent
en évidence que, même dans ce domaine, les éducateurs
ont un rôle à jouer.
Dans cette optique, nous avons recueilli quelques actions concrètes
menées en collaboration avec des institutions extérieures
à l’école et hautement qualifiées pour former
le goût des élèves à l’art.
Les ateliers didactiques proposés par l’administration régionale
à l’occasion de l'exposition “ Il ritratto inte-
riore - Da Lotto a Pirandello ” ont été retenus pour
leurs qualités, ainsi que les activités mises sur pied en
2005 pendant la Semaine de la culture par le Musée archéologique
régional. Vous pourrez lire aussi de nombreuses contributions autour
d’un personnage qui a lié son nom à la restauration
de plusieurs monuments historiques : Alfredo d’Andrade.
Voici un éventail succinct du contenu de ces pages. Vous y trouverez
quelques pistes, quelques clés pour guider les jeunes dans la recherche
et l’approfondissement de la connaissance du patrimoine artistique
et culturel de leur environnement. Elles veulent contribuer à fournir
aux élèves un moyen de porter un regard différent
sur le monde d’aujourd’hui. La découverte des ressources
culturelles qui plongent leurs racines parfois très loin dans le
temps est une façon de partir du présent pour s’approprier
le passé afin d’être mieux armés pour construire
et affronter l’avenir.
L’équipe pédagogique
P.-S. : Si vous déménagez, n’oubliez pas de nous
signaler votre changement d’adresse pour ne pas interrompre la réception
de la revue.
L 'équipe pédagogique
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