L’écriture des siècles passés ainsi que la structure des documents médiévaux diffèrent considérablement de celles des documents de notre époque : c’est pourquoi ils présentent souvent des difficultés susceptibles de décourager ceux qui les découvrent pour la première fois.
Les Archives historiques régionales organisent chaque année un cycle d’exercices de paléographie destiné aux personnes qui, du fait de leurs goûts personnels ou de leurs études, souhaitent s’initier à la lecture de documents autographes valdôtains, médiévaux ou modernes.
Ces exercices se déroulent dans les locaux des Archives historiques, selon un calendrier et un horaire établis compte tenu, entre autres, des exigences des participants.
La participation aux exercices est gratuite et aucun test d’admission n’est prévu. La connaissance du latin et du français est toutefois requise.
Aucun examen ne sanctionne la fin du cycle d'exercices et sa fréquentation ne donne pas lieu à bénéficier de missions de classement ou d’inventoriage d’archives publiques ou privées.
Un cycle d'exercices de paléographie se tiendra à partir du 12 novembre dans les locaux des Archives.
Les exercices se dérouleront jusqu'au mois de mai le mardi après-midi, de 14h30 à 16h30, selon un calendrier qui sera communiqué lors la première séance.
Les inscriptions peuvent s'effectuer à ce lien.
Communiqué de presse
Il s'agit d'un document émanant de la chancellerie d'une autorité publique, organe capable d'établir et de publier des actes publics authentiques. Ce type de document était normalement authentifié par un sceau.
C'est le document typique émis par la chancellerie d’Aoste et doté de caractéristiques diplomatiques spécifiques, parmi lesquelles figure notamment la rédaction au recto et au verso du parchemin. Utilisée depuis le XIe siècle pour régler les contrats entre particuliers, la charta fut progressivement associée à l’acte notarié, qui finit par la remplacer à la fin du XVe siècle, du fait de sa plus grande versatilité. La charta était authentifiée par la souscription du chancelier ou du vice-chancelier.
Document le plus répandu dans les archives historiques, il était rédigé par un notaire qui, en présence de témoins, couchait sur parchemin ou sur papier les volontés des parties. Les notaires étaient revêtus depuis le Moyen-Âge de la publica fides et pouvaient ainsi conférer une valeur probatoire à leurs actes. Ils apposaient au début du document ou à côté de leur souscription un signe de reconnaissance, appelésignum tabellionis.