ANGELO MORBELLI
La prima messa a Burano
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GIUSEPPE PELLIZZA DA VOLPEDO
Il cammino dei lavoratori
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CARLO FORNARA
Ultimi splendori d'autunno
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CESARE MAGGI
La slitta
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GIACOMO BALLA
Artemisia controluce
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GIUSEPPE PELLIZZA DA VOLPEDO
Il sole
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Il s’agit de la première exposition complète sur le Divisionnisme piémontais qui regroupe vingt six artistes et plus de quatre-vingts œuvres provenant d’importantes collections publiques et privées.
Réalisée par l’historien d’art Giuseppe Luigi Marini, celle-ci couvre la période comprise entre 1890 et la première Guerre Mondiale, même s’il y a quelques débordements jusqu’aux années Trente.
Sans oublier l’apport déterminant des « pères fondateurs » du Divisionnisme, l’intérêt de cette exposition réside dans la documentation apportée par la contribution variée des artistes secondaires et des personnalités qui, bien souvent, n’ont fait qu’une simple « apparition », quand ils n’ont pas été carrément ignorés.
Le parcours, divisé en quatre sections, commence par les maîtres du Divisionnisme avec les protagonistes de cette tendance artistique à partir de la dernière décennie du XIXe siècle.
La première partie est consacrée à quelques chefs-d’œuvre de Giambattista Ciolina, Carlo Fornara, Angelo Morbelli et Giuseppe Pellizza da Volpedo. De ce dernier, on peut admirer Il cammino dei lavoratori, un de ses tableaux les plus célèbres qui documente une phase d’étude conclusive dans l’élaboration du Quarto Stato et Il sole nascente exposé une seule fois en 1941, modèle extraordinaire du fameux tableau acheté par la Galerie d’Art Moderne de Rome en 1906.
Un second groupe d’œuvres témoigne de la recherche de ces peintres de « seconde génération » considérés comme les interprètes du Divisionnisme tels que Angelo Barabino, Cesare Maggi, Matteo Olivero, Simone Salassa, Alberto Falchetti, Ernesto Barbero et un tardif et fidèle continuateur comme don Angelo Rescalli.
La troisième section comprend, soit les artistes qui ont subi l’influence du Divisionnisme sous différents aspects comme Paolo Paschetto, Giovanni Battista Carpanetto, Guido di Montezemolo, Luigi Bolongaro, soit ceux qui en ont ré-élaboré les caractères distinctifs de manière originale tels que Andrea Tavernier, Romolo Ubertalli et Leonardo Bistolfi ainsi que des expérimentateurs occasionnels comme Giuseppe Sobrile et Luigi Onetti pour arriver à ceux qui en furent des adeptes tardifs et plus généraux comme Alberto Ferrero, Camillo Besana et Alfredo Belcastro.
L’exposition se termine avec les œuvres de ces peintres qui ont vécu une période divisionniste avant d’aborder le Mouvement Futuriste tels que Giacomo Balla et Carlo Carrà ou qui, comme Giuseppe Cominetti, premier signataire du Futurisme, poursuivent en fait sur le modèle des débuts de la peinture divisionniste en interprétant cependant les thèmes de la vie moderne avec, entre autres, l’original Tango de 1914.
Le catalogue publié par les Éditions Silvana contient un texte critique de Giuseppe Luigi Marini, les biographies complètes des artistes présents dans l’exposition et les fiches relatives aux œuvres exposées.
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