Reflexions Dans Les Chambres D’andré Villers Le photographe de Picasso, les visages de la culture du XXe siècle
Salle des expositions de l’Hôtel des Etats 7 Juin 2008 - 5 Octobre 2008 Horaire : tous les jours de 9 h à 19 h
Entrée libre
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L’assesseur à l’Education et à la Culture, Laurent Viérin, a inauguré vendredi 6 juin, à 18 h, dans la salle d’exposition de l’Hôtel des États d’Aoste, « REFLEXions dans les chambres d’André Villers ». Ce rendez-vous incontournable pour la presse italienne et le monde de la critique d’art aura pour protagoniste le grand photographe et artiste André Villers, dont le parcours créatif a accompagné l’histoire culturelle depuis la moitié du siècle dernier.
Trente-cinq ans après la disparition de Pablo Picasso et cinquante-cinq ans après la première rencontre du jeune Villers avec cet immense génie du XXe siècle, un recueil d’art présente l’ensemble de l’œuvre photographique et artistique de Villers, personnage extraordinaire qui vit dans le Sud de la France et se déplacera exceptionnellement en Italie pour promouvoir une série d’expositions itinérantes, au premier rang desquelles figure celle qui va ouvrir ses portes dans la seule région francophone d’Italie, la Vallée d’Aoste.
Photographe de Picasso de 1953 à 1973, Villers travaille aux côtés de ce dernier, mais aussi avec Prévert, Cocteau, César, Hartung, Léo Ferré, Brassaï, Doisneau, Ionesco et Aragon. C’est à lui que l’on doit les portraits des grands noms de la culture européenne du siècle dernier, de Mirò à Le Corbusier, en passant par Guttuso, Arp, Boulez ou Ponge. Cette monographie, conçue par Debora Ferrari et Luca Traini avec la collaboration de l’artiste, comprend des critiques, une biographie, des textes de Villers et près de 150 images, tous portaits, élaborations photographiques et découpages confondus.
André Villers est né en 1930 à Beaucourt, en France. Il a rencontré Pablo Picasso pour la première fois en 1953, à Vallauris. Avec ce dernier, il commence à collaborer à la revue « Les Lettres Françaises » en portraiturant des auteurs ou des peintres tels que Prévert, Léger et Chagall. Villers s’installe à Vallauris et commence ses premières expériences photographiques avec l’aide de Picasso. En 1959 paraît « L’Album photographique – Portraits de Picasso » dont le texte est signé Jacques Prévert, puis en 1962, il publie « Diurnes », expériences photographiques et montages mis au point avec Picasso, accompagnés encore une fois d’un texte de Prévert.
Au cours des années suivantes, il illustre « Fatras » de Prévert et présente au centre culturel de la rue Mercoeur, à Paris, l’exposition « Ombres des sculptures », consacrée à Giacometti. En 1970, il déménage à Mougins. Durant les années qui suivent, il publie « Les Hangués » avec Daniel Schmitt, donnant ainsi naissance à une collaboration qui atteindra son apogée en 1998, avec la parution de « La Barbe des Saisons » et « Pliages d’ombres ». En 1981, il expose la série Jacques Prévert à la Fondation nationale de la photographie de Lyon et publie « Portraits de Picasso », « Drôle de vie » et « Prévert-couleurs ». Ses expositions les plus récentes en Italie datent de 2004.
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