Fiche de l'exposition

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André Derain
La forme classique

Centre Saint-Bénin
19 Décembre 2003 - 21 Mars 2004
MOSTRA CHIUSA

ANDRE' DERAIN<br>
Chevet de la basilique de Sain Maximin

ANDRE' DERAIN
Chevet de la basilique de Sain Maximin

ANDRE' DERAIN<br>
Le verre de vin

ANDRE' DERAIN
Le verre de vin

ANDRE' DERAIN<br>
Poupée

ANDRE' DERAIN
Poupée

ANDRE' DERAIN<br>
Femme au collier à deux rangs

ANDRE' DERAIN
Femme au collier à deux rangs

GIORGIO DE CHIRICO<br>
Portrait de Alfredo Casella

GIORGIO DE CHIRICO
Portrait de Alfredo Casella

 
L’exposition, réalisée par Francesco Poli et Alberto Fiz, a le but de mettre en évidence l’importance d’André Derain (Chatou 1880 – Garches 1854) dans le domaine de l’art moderne..
Le maître français est considéré comme l’un des principaux représentants du groupe fauve et, avec Picasso et Braque, a joué un rôle important dans la première phase primitiviste et cézanienne du Cubisme.
Il a été peut-être le premier artiste à lancer une réflexion critique sur l’art d’avant-garde en récupérant les valeurs archaïques et classiques de la peinture.
Son enseignement a eu du reste une influence déterminante sur de nombreux artistes parmi lesquels Balthus et Alberto Giacometti. Les maîtres italiens du Novecento se sont intéressés également à sa peinture et, précisément, en 1921, Carlo Carrà lui a dédié une monographie.
Malgré cela, l’œuvre de Derain n’est pas suffisamment connue en Italie où l’unique rétrospective publique qui lui a été consacrée remonte à presque trente ans.
L’exposition de facture inédite se déroule à travers soixante-dix œuvres dont quarante peintures, dix sculptures et une sélection de dessins provenant d’importantes collections publiques et privées internationales.
À ce projet ont collaboré, entre autres, la petite fille de l’artiste, Mademoiselle Geneviève Taillade.
André Derain. La formea classique démarre avec Paysage de jeunesse de 1899, se poursuit avec Poupée de 1904, important témoignage du mouvement fauve. Mais c’est surtout sur la période primitiviste et classique que ce concentre le parcours qui offre une série de natures mortes, paysages et portraits de grand intérêt. Parmi ceux-ci, il faut citer Morceaux de pain de 1924, Nu debout et nature morte de 1935 et Forêt en Ile-de-France de 1946-48.
Une section spécifique a été réservée au rapport entre le peintre de Chatou et l'art italien classique, créant une série de relations avec les œuvres de Giorgio De Chirico, Gino Severini, Carlo Carrà, Piero Marussig, Achille Funi, Francesco Menzio et Raffaele De Grada.



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