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Napoli, 1956
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L’Assessorat de l’éducation et de la culture de la Région autonome Vallée d’Aoste communique l’inauguration, vendredi 20 mai 2016, à 18 h, au Centre Saint-Bénin d’Aoste, de l’exposition Leonard Freed. Io amo l’Italia, une riche collection de photos prises par l’artiste américain dans différentes localités italiennes de la moitié du XXe siècle au début du XXIe.
Proposée par l’Assessorat de l’éducation et de la culture de la Région autonome Vallée d’Aoste, l’exposition est organisée par Enrica Viganò, en collaboration avec les Leonard Freed Archives, et présente au public cent photos - vintage et modern print – qui composent une sorte de journal des plus de quarante-cinq séjours du photographe américain en Italie, un pays avec lequel il entretint une relation que lui-même définit « une histoire d’amour ». Confirmant son engagement à soutenir la proposition culturelle du territoire par un événement fascinant, l’Assessorat régional poursuit son offre d’approfondissement de la culture photographique, après les expositions de grands noms de la photo du XXe siècle, notamment celles qu’il a consacrées à André Villers (2008), Mario De Biasi (2012), Elliott Erwitt (2012), Pepi Merisio (2013) et Gian Paolo Barbieri (2014).
« Avec cette exposition fascinante – déclare l’Assesseur Emily Rini – l’Assessorat de l’éducation et de la culture de la Région autonome Vallée d’Aoste entend offrir au public un événement de qualité et rendre hommage à la photographie d’auteur. Je suis certaine que cette initiative culturelle passionnera le public de résidents et de touristes qui fréquentent la Vallée d’Aoste en été. Elle leur permettra en effet, dans le cadre du Centre Saint-Bénin d’Aoste, de plonger dans la photographie internationale du XXe siècle, et ce grâce au nom de Leonard Freed. De plus, l’exposition est un hommage poétique à l’Italie et à son extraordinaire beauté ».
La sélection de photos de Leonard Freed (New York, 1929-2006), membre de la célèbre agence Magnum Photos depuis 1972, s’étend de ses débuts à sa maturité, couvrant ainsi les différentes étapes de sa carrière prestigieuse.
À travers des images analogiques rigoureusement en noir et blanc, le public est invité à saisir le côté le plus émouvant de Leonard Freed, à même de représenter notre société sans stéréotypes et avec une sensibilité et une humanité extraordinaires. De 1952 à 1958, son intérêt pour l’art le pousse à faire ses premiers voyages en Europe et il découvre alors sa passion pour la photo. Il est séduit par l’Italie, un pays avec lequel il était entré en contact dans le quartier newyorkais de Little Italy et qui devient vite un lieu de recherche intérieure et un champ d’observation, un pays où « le passé est toujours présent, non seulement dans les lieux, mais aussi dans la vie quotidienne des gens ». Plus qu’à l’art, à l’architecture ou au paysage, l’amour de Leonard Freed va aux Italiens. Le photographe est fasciné par la vie des gens du commun, par la chaleur et la spontanéité de leur composante humaine, qu’elle soit représentée par des travailleurs siciliens, par des soldats assis sur un pont à Florence ou par des aristocrates vénitiens et romains. Son point de vue révèle, à travers la photographie, les conditions socio-économiques de tout un pays et saisit l’intériorité des sujets représentés, dévoilant ainsi leur histoire. La recherche de Leonard Freed, sensible à l’anthropologie culturelle et à l’enquête ethnographique, vient de son besoin de retrouver le sens de ses origines à travers l’étude de communautés traditionnelles. En effet, lui-même affirmait : « Je suis comme un étudiant curieux, qui veut apprendre. Pour pouvoir photographier, vous devez d’abord avoir une opinion, vous devez prendre une décision. Ensuite, pendant que vous photographiez, vous êtes plongé dans l’expérience, vous faites partie de ce que vous photographiez. Vous devez vous fondre avec la psychologie de la personne que vous allez photographier, penser ce qu’elle pense, être constamment ouvert et neutre ». Et encore : « Je veux une photo que l’on puisse sortir du contexte et accrocher au mur pour qu’elle soit lue comme un poème ».
Personnage de renom dans le panorama de la photographie du XXe siècle, dans les années 60, Leonard Freed a présenté ses œuvres à l’exposition collective The Concerned Photographer avec Werner Bischof, Robert Capa, André Kertész, David Seymour et Dan Weiner.
L’exposition Leonard Freed. Io amo l’Italia est assortie d’un ouvrage italien-anglais, richement illustré, publié par Admira Edizioni en 2011, en vente sur place au prix spécial de 34 euros.
L’exposition restera ouverte jusqu’au 20 septembre 2016. Le prix du billet d’entrée est de 6 euros (plein tarif), 4 euros (tarif réduit) et 3 euros (membres du Touring Club Italiano et d’Alpitour). L’entrée est gratuite pour les moins de 18 ans et les écoles. Il sera également possible d’acheter un abonnement avec l’exposition Enrico Baj. L’invasione degli ultracorpi, qui ouvrira ses portes le 11 juin 2016 au Musée Archéologique Régional d’Aoste, au prix de 10 euros (plein tarif) et 6 euros (tarif réduit).
Informations :
Région autonome Vallée d’Aoste
Assessorat de l’éducation et de la culture
Expositions : (+39) 0165.274401
u-mostre@regione.vda.it
Centre Saint-Bénin : (+39) 0165.272687
www.regione.vda.it
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