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L 'objectif développer les relations bilatérales et la connaissance réciproque entre régions de montagne du nord et du sud.
PARTENAIRES BOLIVIENS EN VAL D'AOSTE
par Karine Métais
Suite aux partenariats établis à l'occasion du Forum Mondial de la Montagne, qui s'est déroulé à Chambéry, deux représentants boliviens, acteurs locaux du développement, sont venus en Val d'Aoste les 11 et 12 juin 2000. L'objectif de cette visite visait à développer des relations bilatérales entre régions de montagne du nord et du sud. Elle a permis d'établir des échanges réciproques de connaissances, de problèmes, d'initiatives, en vue d'une future coopération entre ces deux pays.
La délégation bolivienne était composée de 2 personnes :
- Vicente Choqueticlla dirigeant de la CONAMAQ (Conseil Nationai des Ayllus et Markas de Qullasuyu), représentant des autorités indiennes originaires de Bolivie.
- Emilio Espinoza conseiller minicipal suppléant de Tiquipaya et paysan indien.
Cette délégation a été chaleureusement accueillie par plusieurs acteurs du Val d'Aoste Mme Liliana Cazaban (directrice des relations institutionnelles de la Présidence du Gouvernement), Mme Stefania Muti (coordinatrice de l'Espace MontBlanc), M. Mochet (maire adjoint de Courmayeur), Mme Wanda Jacquemod (représentante de la promotion touristique "APT Mont Blanc").
Les Boliviens ont eu l'occasion de visiter différents ouvrages régionaux : touristiques (funiculaire du pic Helbronner, musée minéralogique du Mont-Blanc, réhabilitation du théâtre romain d'Aoste), culturelles (bibliothèque d'Aoste), terrestres (tunnels, canaux d'amenée d'eau), agricoles (zones de pâturages dans le val Ferret et val Veny)... afin de mieux se rendre compte du développement économique de cette région ainsi que de ses difficultés.
Du fait de son statut autonome et de son développement "original" par rapport à l'Europe en général et à l'Italie et à la France en particulier, le Val d'Aoste constituait une région particulièrement intéressante d'échanges. Les Boliviens ont ainsi pu observer la conservation du patrimoine culturel (thème très cher à leurs yeux), le développement touristique se basant sur les ressources naturelles de la région, l'autonomie d'un peuple qui veut garder son originalité.... Autant de thèmes pour lesquels le peuple bolivien se bat actuellement et commence à développer certaines stratégies.

Cette visite a été l'occasion de faire le rapprochement entre l'histoire valdôtaine et 1'actualité bolivienne au niveau de différentes problématiques telles que le droit à l'accès à l'eau (d'actualité en ce moment en Bolivie, voir encadré), la préservation de l'identité culturelle montagnarde, la décentralisation - la Bolivie est le Ier pays des Andes à avoir réellement adopté une loi de décentralisation)... La Bolivie traverse actuellement ces difficultés et doit trouver seule la voie de son développement. Dans ce contexte, le voyage de la délégation bolivienne en Val d'Aoste mais aussi dans l'Aveyron et les Hautes Pyrénées, a été très instructif : la comparaison entre l'évolution que connaît aujourd'hui la Bolivie et les expériences antérieures de ces régions européennes est particulièrement enrichissante. Bien que leur séjour ait été court, les Boliviens ont été particulièrement étonnés de la diminution importante des agriculteurs et surtout des bergers dans la région du Val d'Aoste (et en France), sachant qu'elle constitue dans leur pays une activité économique très importante. Ils ont été particulièrement touchés par les actions mises en oeuvre concernant la préservation du patrimoine et les infrastructures touristiques qui permettent à la région d'assurer, entre autre, son développement.

LE ROLE DU CICDA ET SON INTÉGRATION AU FORUM

Association de solidarité internationale créée en 1977, le CICDA (Centre International de Coopération pour le Développement Agricole) s'est donné pour mission d'accompagner les petits agriculteurs des pays du sud dans leur effort pour évoluer, s'adapter et être les acteurs de leur développement.
Aujourd'hui encore, 40 à 60 % de la population des pays en développement vit de l'agriculture, la plupart du temps dans des conditions difficiles, sur des exploitations très souvent inférieures à 5 hectares. Or, cette agriculture approvisionne les villes pour une part importante de leurs besoins en denrées alimentaires, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire globale de ces pays. En outre, elle joue un rôle très important pour la gestion équilibrée du territoire, la préservation de l'environnement et l'emploi. La petite agriculture familiale est donc un enjeu considérable pour les pays en développement.
Dans ces contextes, et au travers des projets mis en oeuvre et face aux résultats obtenus au cours de ces 20 dernières années, le CICDA considère qu'il existe en milieu rural des dynamiques et de véritables potentialités pour le développement des agricultures familiales.
Trois objectifs ont été fixés pour l'action du CICDA :
- améliorer les conditions de vie de populations rurales souvent marginalisées et les aider à prendre en main leur développement, en leur apportant un appui méthodologique, technique et économique ;
- faire évoluer les actions et les politiques de développement à l'échelon régional et national, grâce à des échanges d'expériences, de méthodes et à la formation d'acteurs du développement ;
- en Europe, favoriser la réflexion et les échanges Nord/Sud en réunissant autour de projets de développement les compétences d'organismes de formation, de recherche, d'organisations professionnelles agricoles, de collectivités locales...
Pour atteindre ces objectifs, des actions sont menées autour de 3 axes:
- gestion concertée des ressources naturelles et développement local,
- renforcement des organisations de producteurs,
- diversification d'activités en milieu rural.

Un des enjeux du développement rural devrait être la prise part aux décisions politiques de la société civile et des populations les plus marginalisées et ceci de façon concertée. Engagé depuis les années 80, le processus de démocratisation en Amérique latine a permis la tenue d'élections municipales régulières. Bénéficiant de ce nouvel espace de démocratie locale, les maires et leurs municipalités sont devenus des acteurs incontournables du développement local. Ces maires de Bolivie, d'Équateur, du Pérou, enclavés dans des zones de montagne, se trouvent souvent confrontés à des problèmes similaires. Ils souffrent d'un manque de ressources financières, de compétences, de coordination et de références.
Partant de ces constats, le CICDA conduit un programme d'échanges d'expériences entre municipalités rurales et acteurs du développement local français et andins.
Dans ce cadre, CICDA a accompagné une délégation de représentants ruraux (maires, représentants de syndicat, de communautés indiennes...) d'Amérique latine (Pérou, Bolivie, Équateur) en France. Le but est de favoriser des échanges d'expériences et des actions de coopération entre acteurs ruraux français et andins.
Ce voyage a donné la possibilité aux Boliviens de participer au Forum Mondial de la Montagne et d'aborder des problématiques communes à tous les participants comme : la gestion des ressources naturelles, le pastoralisme, les activités économiques et touristiques en zone de montagne.... Bref, toutes les questions relatives au développement rural. Ces différents acteurs ont pu se rencontrer, se parler, mais surtout être écoutés. Beaucoup d'entre eux sont rentrés avec de nombreuses initiatives en tête qu'ils ne manqueront pas de partager avec leurs homologues restés au pays. Déjà, Vicente Choqueticcla a l'ambition de créer un musée des techniques et cultures andines (quinoa, lamas...) , non seulement pour les touristes européens, mais aussi latino-américains.


L'Interwiew

· Emilio:
Lors de mon séjour en France, j'ai eu l'occasion de me rendre compte de la force, de la légitimité de la représentation et de la reconnaissance de la part des pouvoirs publics ainsi que de la non-corruption du syndicalisme et des organisations paysannes qui ont beaucoup obtenu pour leurs affiliés. Cette caractéristique m'a particulièrement frappé car dans mon pays, le pouvoir est souvent aux mains des plus puissants qui se préoccupent peu des indiens originaires de Bolivie.
Le fait qu'il existe des politiques gouvernementales, régionales et européennes pour l'agriculture et son développement (par le biais de la formation, de services financiers, de la recherche appliquée) prouve un fort intérêt de vos pays pour une activité primordiale pour la vie de tous. Les agriculteurs sont au centre de politiques qui sont à leur service. Cette caractéristique n'existe pas dans mon pays, les politiques étant plus dirigées vers d'autres secteurs économiques. Ces politiques ont permis de développer l'agriculture de montagne par le biais de progrès techniques et de positionner cette activité comme indispensable tout en développant une activité touristique catalyseur de revenus et permettant un développement local tout à fait intéressant.
La discussion autour des infrastructures dans le Val d'Aoste m'a fait prendre conscience qu'il existe en Europe des mesures de compensation ainsi que des mécanismes de négociation lorsque des projets d'ouvrages sont réalisés (barrages, réserves ou parcs naturels) qui prennent en compte les habitants concernés. Ces habitants sont écoutés et de réels mécanismes de compensation sont établis. Dans ma région, un projet de barrage va inonder 9 communautés qui n'auront aucune compensation à cela.

· Vicente:
Lors de notre venue, nous avons pu visiter des zones montagnardes à priori hostiles à la vie de l'homme et au développement de ses activités (comme en Bolivie). Mais les agriculteurs ont réussi à développer des techniques d'élevage appropriées par le biais de la valorisation de l'ensemble des produits et des sous-produits (lait, viande, lame, artisanat d'art en bois...).
L'Europe bénéficie de politiques de soutien aux régions de montagne les moins rentables (ISM en France) comme aux régions les plus rentables.
Bien que l'élevage soit une activité traditionnelle de ces régions, il n'est pas l'unique activité et le développement du tourisme culturel (traditions, us et coutumes de la région) met en valeur l'intérêt des touristes pour la culture ancienne de ces pays. Depuis que j'ai découvert les initiatives prises dans le domaine touristique, je rêve maintenant d'ouvrir dans ma région un musée des outils et techniques encore utilisés aujourd'hui pour la production de la quinoa (céréale des Andes), de lamas afin de montrer aussi bien aux touristes européens que Boliviens les savoirs faires et technologies du monde andin.
Par contre, mon voyage a suscité une préoccupation concernant votre culture : j'ai en effet pu observer tous les progrès et amélioration de la qualité de vie obtenus dans vos pays. Mais je pense que les populations de vos pays ont du renoncer à bien d'autres choses comme l'identité, la culture, la langue.. La question est de savoir si le progrès technologique est incompatible avec les organisations régionales ou ethniques.









FORUM MONDIAL DE LA MONTAGNE
Le premier Forum mondial de la montagne s'est déroulé en France, à Paris et à Chambéry, du 5 au 12 juin 2000, et a rassemblé les 140 pays e montagne que compte la planète.
En effet, les régions de montagne couvrent plus de 25 % des terres émergées et regroupent plus de 10 % de la population mondiale. Le Forum a poursuivi les objectifs suivants:
· permettre au pays susdits de débattre les problèmes qui, au-delà des différences de développement, leur sont communs et qui sont largement liés aux caractéristiques géographiques et humaines de ces territories ;
· définir des orientations communes et établir un projet de charte mondiale des populations de montagne" ;
· créer une dynamique de coopération et d'échange entre ces différents pays.
Le Forum est parti du constat que les populations de montagne du monde sont confrontées à trois défis majeurs :
- des fortes disparités de revenus et de condition de vie avec les autres territories ;
- le maintien et l'insertion de leurs identités et cultures dans les collectivités plus larges auxquelles elles appartiennent ;
- la gestion des ressources naturelles exceptionnelles qui caractérisent leurs territoires.

A partir de ces constats, le Forum a posé un certain nombre de questions, qui ont été traduites en débats et en termes d'actions à proposer.
En réunissant pour la première fois les représentants des pays et des populations de montagne de toute la planète, le principal organisateur du Forum - l'ANEM (Association nationale française des élus de montagne) - s'est fixé cinq objectifs :

- présenter la montagne à la communauté internazionale ;
- faire un état des lieux des montagnes dans le monde ;
- élaborer une vision et un projet communs ;
- renforcer les liens entre pays et régions de montagne ;
- se doter d'un outil d'action en jetant les bases d'une organisation internationale des populations de montagne.

Après un état des lieux mondial, qui s'est déroulé à Paris, les représentants des cinq continents ont abordé à Chambéry les questions clés du développement et de la protection de la montagne que l'on retrouve, à des degrés divers, dans tous les pays:
- l'engagement des gouvernements et le rôle des collectivités locales,
- la capacité à maintenir les activités traditionnelles tout en se saisissant des nouvelles formes de développement,
- la gestion des ressources environnementales sans dépossession des communautés locales,
- le respect des identités culturelles et des minorités locales et leur insertion dans la société.
Mais, c'est surtout de la diversité des approches, des témoignages et des solutions que l'intérêt de ces débats est né, ce qui n'a pas été incompatible avec la définition d'une ligne commune qui peut être considérée comme l'ossature pour la définition d'une future " charte mondiale de la montagne ".

par Jean Pierre Fosson.


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LA BOLIVIE
Données économiques :
Capitale : La Paz ; Superficie : 1.099.000 Km2, population : 8 millions d'habitants
Densità : 7 hab./Km2 ; mortalité infantile : 66%, espérance de vie : 61 ans
38% de la population vit en milieu rural, taux d'alphabétisation : 83.1%
langues officielles : espagnol, quechua, aymara ; religion : catholique (95%), protestante (5%) république indépendante depuis le 6/8/1825
monnaie : le boliviano (1 USD$=6 bolivianos)
Le salaire minimum mensuel ne dépasse pas les 300 ou 400 bolivianos (50 ou 60 US dollars américains). Les principaux emplois sont dans les télécommunications et dans l'industrie petrolière.
La Bolivie se divise en 9 départements (avec des gouverneurs nommés par le président), des provinces (sous gouverneurs nommés par les gouverneurs) et 314 municipalités (maires élus).
Elle appartient au groupe des pays hautement endettés (HIPC). Le revenu annuel moyen par habitant ne dépasse pas les 800 US$.
La Bolivie vit une importante crise du fait de l'augmentation recente des prix des transports et la chute des prix agricoles. C'est un ralentissement de l'economie, effet indirect de la crise brésilienne et de l'integration de la Bolivie dans le Mercosur. La population rurale atteint les 40% avec une migration accélérée dans les dernières années vers l'Argentine (environ 1 million et demi de Boliviens vivent en Argentine). La migration interne est un phénomène important et nécessite des boliviens une forte pluriactivité.
La Bolivie se divise en 3 régions :
* L' Amazonie (Beni) zone de forêt, communautés de colonisation et grandes fermes d'élevage, riz, canne a sucre, pétrole
* Les vallées (de la Paz à Cochabamba, Santa Cruz) nouvel axe économique avec de grandes exploitations, agro-alimentaire
* Et l'altipiano, avec un gradient croissant de jours de gelées jusqu'au sud (110 jours autour de la Paz, 360 jours en Tacama) et décroissant de precipita tions du Nord au Sud (900 mm autour de la Paz, 200 mm à Oruro).
L'altipiano, dont sont issus nos amis boliviens, était l'axe économique principal avec la présence des mines d'or, d'étain et d'argent jusque dans les années 80. L'altipiano aujourd'hui continue d'être une zone de production de pommes de terre, quinoa et viande (bovins, ovins, camélidés). On souligne une spécialisation d'élevage laitier autour du lac, d'élevage d'embouche dans le Sud de la Paz, avec une présence de plus en plus importante d'ovins et camélidés jusqu'au sud.
La Bolivie exporte du gaz (en Argentine, au Brésil), du soja, des produits non traditionnels (bois, quinoa, café, cacao, épices). Elle importe du riz, de la viande. Cependant, une partie de la viande de lama s'exporte vers le Chili alors qu'une partie de la viande bovine de l'Est s'exporte au Brésil.

Données politiques :
La loi sur l'eau en vigueur est la loi de 1895 qui est actuellement en processus de révision. En 1992, le gouvernement proposa une réforme qui s'opposa à une contre proposition effectuée par un syndicat majoritaire. Il n'y eu alors aucune suite. En 1999, la loi sur l'eau potable et l'épuration fut adoptée sans concertation avec la société civile ni avec le PRONAR (Programme National d'Irrigation).
A la suite des mouvements de la société civile à Cochabamba en avril 2000 (en réaction à la privatisation du secteur et a la hausse des tarifs), une révision des 24 articles de la loi sur l'eau fut décidée. Il est dit que l'eau potable est prioritaire et que l'usage doit être respecté même lorsqu'une source est utilisée pour l'eau potable par 3 personnes. Pour un accès en eau de consommation, les personnes nécessiteuses doivent se concerter avec les
irriguants actuels et négocier des compensations (installation d'un système d'eau potable par exemple). A la suite des événements d'avril, le gouvernement pretendit préparer une proposition de loi cadre dans les 90 jours, mais à la fin de ce délai, il suspendit l'initiative et ne fit rien d'autre.


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APPEL A DON
Pour assurer le succès de la démarche du CICDA nous faisons appel a votre soutien. Merci de votre aide

Je désire encourager ce processus et permettre aux maires ruraux andins de
bénéficier d'échanges d'expériences avec des acteurs d'autres zones montagnar-
des. Je souhaite apporter mon soutien à ce programme de développement et fais
mon don de:
Libre............... € 75€ 35 € 15€

Par un chèque libellé à l'ordre de:
CICDA - 45 bis avenue de la Gabrielle - 94736 NOGENT/MARNE cedex
- J'aimerais patrociner ce projet. Contactez-moi
- Je souhaite obtenir plus d'informations sur ce projet

Nom:.......................................... Prénom:. ...........................................
Adresse:..................................................................................................
Tél:.............................................. E-mail:.............................................


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LES ESPACES DE PARTICIPATION POPULAIRE : OBJECTIF PRINCIPAL DE LA VENUE DE LA DÉLÉGATION
La loi de participation populaire de 1994 définit que 25% du budget national doit être redistribué aux municipalités (au prorata du nombre d'habitants) et que les Organisations Territoriales de Bases (OTB) doivent participer aux décisions municipales. Des processus (obligatoires) et outils de participation furent décidés : POA (Pian Opératif Annuel) municipal à definir avec les OTB, plan de développement municipal quinquennal (PDM), formation d'un comité de surveillance (doit approuver les rapports municipaux des activités financières).
L'application de la loi de Participation Populaire commenca en 1995 (mandat de 1995 à 1999). Des PDM et POA, avec l'appui d'ONG ou de consultants employés, ont pu ainsi être réalisés avec une qualité et une participation réelle variables. On peut penser que pour actualiser aujourd'hui les POA et les plans de développement municipaux, il y aura une participation majeure des populations et que celles-ci suivront plus attentivement ces processus (et droits).
En 1999, une décision limita la partie des coûts de fonctionnement à 12% des budgets municipaux ce qui limite le personnel et donc la capacité technique et operative des municipalités. Le thème des communautés de communes n'a toujours pas été travaillé ainsi que la gestion des services partagée entre municipalités.


   
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